
Le Mouvement Droite Moderniste (MDM) prône effectivement une protection et un renforcement de l’État-providence, mais dans une approche spécifique qui combine modernisation, responsabilisation et efficacité.
Le MDM ne remet pas en cause les grands piliers de la protection sociale (assurance maladie, pensions, allocations familiales), mais souhaite les rénover et les renforcer en garantissant notamment :
- Une protection sociale solide avec un accès aux droits fondé sur la contribution et la participation des bénéficiaires, tout en luttant contre la fraude et l’assistanat institutionnalisé.
- Une simplification administrative, une automatisation des droits sociaux via des plateformes numériques pour éviter les effets de seuil et faciliter l’accès aux prestations.
- L’augmentation et l’adaptation des allocations sociales pour garantir un revenu digne et stable dépassant le seuil de pauvreté.
- L’extension de la sécurité sociale à de nouveaux besoins sociaux (alimentation, énergie, logement).
- Un financement durable et diversifié incluant une taxation intelligente des plateformes numériques et une implication accrue des revenus du capital.
- La responsabilisation individuelle avec des dispositifs d’accompagnement à l’emploi et un « dividende social du travail » valorisant la participation économique et civique.
- Une solidarité intergénérationnelle renforcée par des fonds régionaux et une approche intégrée entre jeunes et aînés.
- Une protection sociale intégrée à la transition énergétique avec des incitants environnementaux.
Cette conception du renforcement de l’État-providence s’inscrit donc dans une volonté moderniste de rénovation et d’équilibre entre marché libre et solidarité, avec un fort accent sur la responsabilisation, l’efficacité et l’innovation sociale.
Cela différencie le MDM des approches progressistes plus traditionnelles qui privilégient souvent une expansion plus extensive des mécanismes redistributifs et une intervention étatique plus directe.
Ainsi, le MDM propose bien une protection sociale renforcée, mais dans un cadre moderniste qui vise la pérennité, la transparence, la responsabilisation et une solidarité organisée de manière sélective, équilibrant innovation économique et justice sociale

