Préambule
La Belgique, cœur de l’Europe historique, se trouve aujourd’hui à la croisée des chemins.
Sous l’effet de la mondialisation uniformisante, de la déstructuration des repères culturels et de l’affaissement spirituel de l’Occident, notre civilisation doute d’elle-même.
Le Mouvement Droite Moderniste (MDM) se dresse face à cette crise comme une force de réaffirmation et de reconstruction, convaincue que la modernité ne peut être viable que si elle s’enracine dans une continuité civilisationnelle.
Sa mission n’est pas de conserver par inertie, ni de révolutionner par nihilisme, mais de reconquérir notre destin collectif en refondant le lien entre héritage, progrès et identité.
I. Restaurer la conscience civilisationnelle
La reconquête civilisationnelle commence par la réhabilitation de la conscience d’appartenance.
La Belgique n’est pas un territoire administratif, mais une patrie de culture et de mémoire, un carrefour de peuples européens qui ont forgé une même idée de l’homme : libre, responsable et spirituel.
Le MDM entend défendre et transmettre cet héritage par :
- La promotion d’une éducation fondée sur la transmission du savoir, du civisme et du sens du devoir ;
- Le renforcement du patrimoine culturel, artistique et historique comme socle d’unité nationale ;
- La reconnaissance du fait religieux et spirituel comme dimension constitutive de l’identité européenne, dans un cadre laïque et éclairé.
II. Moderniser sans déraciner
Le MDM conçoit la modernité comme une prolongation maîtrisée de la tradition, non comme sa négation.
Il refuse le choix artificiel entre archaïsme et déconstruction, et défend une synthèse vivante : celle d’une droite capable de penser le futur sans renier ses fondements.
La reconquête civilisationnelle suppose :
- Un progrès technologique et scientifique orienté par l’éthique et le bien commun ;
- Une écosophie de civilisation, fondée sur la responsabilité et la préservation du cadre de vie ;
- Une économie réaliste et nationale, centrée sur la production, le travail et
- l’innovation.
Ainsi, le MDM incarne la doctrine d’une droite du XXIᵉ siècle : lucide, dynamique, mais enracinée.
III. Réaffirmer la souveraineté du peuple et de la culture
Une civilisation ne survit que si elle reste souveraine dans ses choix et dans ses symboles.
Le MDM prône un souverainisme éclairé, refusant à la fois le repli nostalgique et la dilution supranationale.
Reconquérir notre civilisation, c’est :
- Rendre à la Belgique le contrôle de ses frontières, de ses productions et de ses institutions ;
- Réaffirmer une souveraineté culturelle face à l’hégémonie marchande et médiatique ;
- Promouvoir un européanisme de civilisation, respectueux des nations et porteur d’une vision commune du destin européen.
IV. Réenraciner l’homme
La crise de notre temps est avant tout anthropologique : l’homme déraciné ne sait plus qui il est.
Le MDM défend un personnalisme éclairé, pour qui la dignité de l’homme réside dans sa liberté intérieure, son lien au réel et son engagement dans la communauté.
La reconquête civilisationnelle est donc aussi une renaissance morale :
- Rétablir le sens de la responsabilité individuelle et collective ;
- Revaloriser le travail, la famille, la loyauté et la solidarité ;
- Redonner à chacun le goût de la grandeur, de la beauté et du service du bien commun.
V. Une mission de civilisation
Le MDM conçoit la politique comme une mission de civilisation, non comme un simple exercice de gestion.
Sa vocation est de redonner à la Belgique une âme consciente d’elle-même, un horizon de sens et un idéal collectif.
Reconquérir notre civilisation, c’est réaffirmer la continuité du passé dans le futur, et inscrire la modernité dans la lignée de notre héritage européen.
« La reconquête civilisationnelle, c’est la fidélité à ce que nous sommes, dans l’audace de devenir ce que nous devons être. »
— Doctrine du Mouvement Droite Moderniste
