
Les impôts alternatifs les plus réalistes pour financer les retraites en Belgique sont l’Impôt des Personnes Physiques (IPP) et l’Impôt des Sociétés (ISOC), avec des montages déjà en place et des possibilités d’élargissement.
IPP : Impôt des Personnes Physiques
- L’IPP est un impôt progressif prélevé sur les revenus, dont une partie des recettes est déjà utilisée pour soutenir le financement de la sécurité sociale, y compris les pensions.
· Nous pensons qu’augmenter certaines tranches de l’IPP ou créer une contribution supplémentaire dédiée aux pensions pourrait apporter des ressources additionnelles de façon socialement équitable.
Une cotisation spécifique de solidarité sur les pensionnés à hauts revenus existe déjà et pourrait être renforcée.
ISOC : Impôt des Sociétés
- L’ISOC est le principal impôt direct sur les bénéfices des entreprises en Belgique.
- Une proportion du produit de l’ISOC alimente déjà le financement alternatif des pensions, limitant la dépendance aux seules cotisations sociales.
- Nous pensons qu’élargir la part de l’ISOC consacrée au financement des pensions ou instaurer une contribution ciblée sur les entreprises les plus gagnantes pourrait accroître les ressources disponibles.
Combinaison de financements
- Depuis 2006, le recours à l’IPP et à l’ISOC s’ajoute à d’autres sources comme la TVA, le précompte mobilier et diverses taxes spécifiques pour diversifier le financement des retraites.
- Ces impôts alternatifs sont couramment étudiés et jugés réalistes parce qu’ils ne pèsent pas uniquement sur les salariés mais mobilisent toute la capacité contributive de la société.
En résumé, des modulations ciblées de l’IPP et de l’ISOC sont des leviers réalistes et déjà partiellement utilisés pour renforcer le financement des retraites belges.

