Notre droite moderniste repensera la justice sociale en s’appuyant sur des leviers d’innovation institutionnelle et d’efficacité, tout en restant fidèle à des principes de responsabilité individuelle et de solidarité ciblée.

Principaux axes envisagés :

• Moderniser l’accès à la justice et aux droits sociaux
  MDM privilégiera la décentralisation des services, la création de référents sociaux et juridiques formés pour accompagner les personnes vulnérables, et la numérisation intelligente des procédures tout en veillant à ce que les personnes précarisées ne soient pas exclues par la fracture numérique. Cela suppose un accompagnement humain de proximité et une simplification active des démarches, ainsi qu’une phase préventive accrue (médiation, gestion collective de dettes).
• Réformer les financements et l’accompagnement social
  Plutôt que de réduire globalement les budgets, MDM proposera un système de financement mixte pour l’aide juridique, s’inspirant des maisons médicales : les prestataires (avocats, travailleurs sociaux) seraient rémunérés en partie selon des forfaits plutôt qu’à l’acte, assurant stabilité et efficacité ; et l’assurance sociale pourrait compléter l’assurance privée pour mieux couvrir les besoins des plus fragiles.
• Miser sur l’innovation sociale et l’expérimentation
  Lancer des structures-pilotes pour tester de nouveaux modèles d’aide juridique et sociale, axés sur le collectif (organismes de défense d’intérêts, médiation, conciliation) et sur l’implication citoyenne. MDM défendra l’évaluation continue de ces solutions et favorisera leur adaptation rapide, pour garantir leur pertinence face à la complexification des problématiques sociales.
• Soutenir une société de justice sociale dans un monde à croissance ralentie
  Face à des défis comme le vieillissement, la dépollution environnementale, MDM défendra le développement d’un État social résilient, ouvert à la collaboration entre public, privé et associatif, et attentif à la cohésion sociale—non comme utopie mais comme réponse pragmatique pour éviter une précarisation croissante et ses coûts pour la société.
• Prévenir la paupérisation plutôt que corriger trop tard
  En se focalisant sur la prévention (éducation, santé, réinsertion) et l’égalité d’accès, une justice sociale modernisée vise moins à soutenir l’“assistanat” qu’à renforcer la mobilité sociale et à multiplier les opportunités pour chacun, tout en garantissant un socle minimum réellement effectif pour tous.

Ainsi, MDM mettra la justice sociale au service d’une société dynamique, inclusive et résiliente, en s’éloignant à la fois de la logique d’assistance pure et de la réduction de l’État social, privilégiant la responsabilisation, l’innovation et l’accès effectif aux droits sur le terrain.