
Le programme fiscal du Mouvement Droite Moderniste (MDM) se distingue nettement dans le paysage politique belge par son équilibre inédit entre responsabilité budgétaire, incitation à l’innovation et justice sociale. Voici ce qui lui confère une véritable originalité idéologique et technique :
1. Une fiscalité de droite… mais modernisée
Contrairement aux approches traditionnelles de la droite belge (libérale ou conservatrice), le MDM n’oppose pas compétitivité et solidarité.
Son credo : « Libérer, mais aussi rééquilibrer ».
- Baisse ciblée de la fiscalité sur le travail (notamment pour les classes moyennes et les jeunes actifs),
- Suppression progressive des impôts “anti-productifs” (droits de succession excessifs, taxes sur l’épargne, sur les plus-values professionnelles réinvesties),
- Maintien d’un cadre budgétaire responsable, sans austérité aveugle.
Le MDM assume une droite qui ne détruit pas l’État, mais le réoriente vers l’efficacité.
2. Une fiscalité tournée vers l’innovation et l’investissement
Le MDM introduit un nouveau paradigme fiscal de croissance qualitative, centré sur la production, la recherche et la transition technologique.
- Crédit d’impôt innovation généralisé (jusqu’à 25 % des dépenses R&D pour les PME belges),
- Fiscalité différenciée pour les entreprises locales réinvestissant leurs bénéfices en Belgique,
- Neutralité fiscale pour les technologies vertes, les brevets nationaux et l’économie circulaire.
L’objectif : faire de la Belgique un pays attractif pour les entrepreneurs éclairés, non pour les spéculateurs.
3. Une fiscalité éthique et écologique
Le MDM rompt avec la logique punitive des “écotaxes” et privilégie l’incitation positive :
- Réductions fiscales pour les ménages adoptant un mode de vie durable,
- Bonus fiscal pour les entreprises certifiées “impact neutre carbone”,
- Fiscalité locale adaptée aux régions investissant dans la reforestation, la rénovation et la dépollution.
Une écologie économique, pas dogmatique : récompenser au lieu de sanctionner.
4. Une fiscalité sociale et patrimoniale équilibrée
Le MDM refuse le nivellement par le bas tout en luttant contre la rente stérile :
- Bouclier fiscal intelligent pour protéger le revenu du travail,
- Révision des droits de succession : réduction forte pour les transmissions intrafamiliales productives (entreprises, fermes, logements occupés),
- Création d’un dividende citoyen belge financé par les revenus du capital public et les dividendes d’entreprises d’État.
“L’État ne doit pas confisquer, mais redistribuer équitablement.”
5. Originalité politique du MDM
Dans le paysage belge :
- Le MR reste libéral classique (baisse d’impôts sans redistribution),
- Le CD&V et Les Engagés prônent la responsabilité mais sans réforme structurelle,
- Le PS et Écolo misent sur la redistribution mais freinent la compétitivité.
Le MDM incarne une troisième voie fiscale :
“Ni État obèse, ni jungle économique.”
Une fiscalité de droite moderniste, c’est-à-dire productive, environnementale et équitable — une combinaison encore absente du spectre politique belge.

