Plusieurs réformes institutionnelles sont régulièrement proposées pour réduire la complexité de l’organisation belge, qualifiée de « lasagne institutionnelle ». Voici les pistes principales régulièrement au cœur des débats sur la future réforme de l’État :
- Regrouper les compétences autour de quatre grandes entités régionales : Réorganiser le fédéralisme belge en s’appuyant sur quatre entités fortes — Flandre, Wallonie, Bruxelles et Ostbelgien — simplifierait la distribution des responsabilités, limiterait l’éparpillement institutionnel et renforcerait la lisibilité pour les citoyens.
- Réduire le nombre de niveaux de pouvoir intermédiaires : La suppression des institutions provinciales et le renforcement de la coopération supracommunale sont envisagés pour alléger la structure et clarifier le partage des tâches entre régions et communes.
- Revoir la répartition des compétences : Il s’agirait d’attribuer chaque domaine de compétence à un seul niveau de pouvoir, soit le fédéral, soit une entité fédérée, afin d’éviter les chevauchements qui ralentissent la prise de décision et provoquent des conflits de compétences. Certaines compétences pourraient être refédéralisées (notamment pour des raisons de solidarité nationale ou d’efficacité).
- Simplifier la gouvernance et les institutions à Bruxelles : Bruxelles étant le point le plus complexe de l’édifice belge, la fusion ou la rationalisation des nombreuses institutions et commissions permettrait plus de cohérence et d’efficacité, spécialement dans la gestion des matières sociales, de la santé et du bilinguisme.
- Moderniser la démocratie et les procédures : L’introduction d’une circonscription électorale fédérale, la simplification de la procédure de révision de la Constitution et le renforcement des rôles parlementaires permettraient une gouvernance plus efficace et un meilleur ancrage démocratique.
- Renforcer la coopération et clarifier le rôle du fédéral : Attribuer explicitement à l’État fédéral un rôle moteur ou d’arbitre dans les politiques nécessitant une coordination nationale renforcerait l’efficacité des politiques sur des enjeux transversaux comme la sécurité sociale ou la gestion de crise.
Mouvement Droite Moderniste (MDM) vise une organisation institutionnelle plus lisible, démocratique, efficace et adaptée aux enjeux du XXIe siècle.

