
Nos propositions modernistes concrètes de financement public pour la transition agroenvironnementale en Belgique se concentrent sur l’augmentation des fonds alloués, la diversification des outils financiers, la simplification des dispositifs et l’intégration systémique de l’agro-environnemental dans les politiques agricoles.
Augmenter la part des budgets dédiés
- Porter la part des financements publics destinés à l’agro-environnemental d’environ 10% actuellement à au moins 25% d’ici la fin de la prochaine législature via la PAC, les Plans stratégiques régionaux (PSw), et les fonds dédiés à l’agriculture biologique, la désintensification de l’élevage, les régimes environnementaux spécifiques et les MAEC.
- Adopter un plan de financement massif spécifique afin de renforcer le soutien à la conversion agroenvironnementale, notamment via des primes à la transition, crédits d’investissement bonifiés, et garantie de revenu pour les pratiques agroenvironnementales.
Nouveaux outils et dispositifs
- Introduire des mécanismes de paiement pour les services environnementaux (stockage carbone, restauration de la biodiversité, protection des sols), rémunérés de façon adéquate et contractualisés sur moyen terme.
- Soutenir le développement de filières locales et courtes par des fonds dédiés à la structuration de PME et coopératives agricoles, accès facilité à l’investissement pour la transformation, distribution et vente directe.
- Subventionner la conversion à l’agriculture bio, la mutualisation de l’expertise et du matériel agroenvironnemental, le conseil technique et la formation.
Gouvernance et transversalité
- Mettre en place une stratégie de financement interministérielle (agriculture, environnement, santé, social), fondée sur des objectifs européens et sur le Pacte Environnemental (Pacte Vert), avec des scénarios prospectifs et des indicateurs transparents, pour piloter l’allocation et l’évaluation des fonds.
- Donner une priorité aux principes sociaux de l’agro-environnemental : amélioration des revenus, couverture contre les risques, accès facilité à l’emploi et à l’innovation, intégration de dispositifs de sécurité sociale de l’alimentation et de marchés publics pour les débouchés.
Ces mesures prônées par le MDM sont déjà en partie portées par des coalitions d’associations et des études universitaires récentes, et visent à répondre aux attentes exprimées par le secteur agricole et la société, en rendant la transition agroenvironnementale réellement accessible et attractive pour l’ensemble des exploitants.

