La droite qui innove, la Belgique qui avance

Système électoral


Le système électoral belge est un suffrage universel obligatoire à représentation proportionnelle avec vote préférentiel, organisé en circonscriptions électorales correspondant aux provinces et Bruxelles. Il comporte un seuil électoral de 5% et utilise la méthode d’Hondt pour la répartition des sièges.

Le Mouvement Droite Moderniste veut bouleverser le système électoral actuel parce que ce système maintient un pouvoir trop important des partis et une trop grande distance entre élus et électeurs.

Le MDM veut que le système électoral belge soit un suffrage universel, non obligatoire, à représentation mixte, sans votre préférentiel, organisé en circonscriptions électorales correspondant aux quatre régions (Bruxelles, Flandre, Wallonie, région germanophone).

Nous sommes convaincus du lien de cause à effet suivant : bouleverser le système électoral, permet presque mécaniquement de transformer la pratique politique et de renforcer le lien élu-électeur.

Voici quelques unes de nos propositions, dignes d’un programme moderne, ancré dans la démocratie participative et la proximité :

Renforcer le lien élu-électeur

  • Instaurer un scrutin majoritaire dans certaines circonscriptions pour favoriser des députés investis localement, responsables directement devant leurs électeurs.
  • Introduire des mécanismes de vote préférentiel plus visibles et impactants, par exemple en valorisant davantage les suffrages exprimés pour des candidats individuels plutôt que des listes fermées.
  • Encourager le mandat représentatif personnel, avec des députés tenus de rendre compte régulièrement à leurs électeurs via des plateformes numériques ou assemblées locales.

Réformer les partis politiques

  • Limiter le poids de l’appareil partisan en instaurant des règles pour autonomiser davantage les candidats indépendants et réduire les listes verrouillées.
  • Encourager la transparence sur le financement et la sélection des candidats, pour casser les monopoles des partis traditionnels.
  • Faciliter l’accès à la candidature pour les citoyens non encartés, notamment avec un système de parrainage citoyen.

Lutter contre l’abstention et la déconnexion politique

  • Supprimer le vote obligatoire mais introduire des modalités plus accessibles : vote électronique, vote anticipé, vote en milieu de travail, vote sur une durée plus longue (par exemple, 15 jours)
  • Récompenser ou valoriser l’engagement des citoyens dans des consultations politiques régulières.
  • Encourager la participation des jeunes via l’abaissement de l’âge de vote à 16 ans pour toutes les élections.

Simplifier et rendre plus lisible le système

  • Clarifier le découpage électoral pour mieux refléter les réalités locales et linguistiques.
  • Réduire le nombre de circonscriptions ou harmoniser les règles électorales entre fédéral, régional, communal afin d’éviter la confusion et renforcer la cohérence entre niveaux.

Ces pistes visent à casser la mécanique actuelle où le pouvoir des partis et les listes fermées diluent le lien direct avec l’électeur. La transformation du système électoral est une condition clé pour moderniser la démocratie belge et reconnecter la politique aux citoyens.

« L’audace d’une droite moderne »

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