
Pour concilier libéralisme social et services publics dans la fiscalité, plusieurs compromis sont envisagés, fondés sur une réforme équilibrée et progressive de l’imposition.
Alléger la pression fiscale sur le travail
- Baisser la fiscalité sur les bas et moyens salaires pour améliorer le pouvoir d’achat et encourager l’emploi, par exemple via un crédit d’impôt solidaire dégressif destiné aux travailleurs à revenus modestes.
- Supprimer progressivement certains prélèvements liés à l’emploi pour diminuer le coût salarial sans fragiliser les droits sociaux.
Renforcer la fiscalité sur le capital et les grandes fortunes
- Augmenter l’imposition des revenus du capital, des patrimoines élevés, et instaurer des taxes sur les transactions financières (notamment celles concernant le « shadow banking »), pour financer les services publics et l’État-providence.
- Imposer une réelle progressivité pour que les plus aisés contribuent davantage, corrigeant l’injustice des impôts sur la consommation et des niches fiscales.
Transition environnementale et fiscalité sociale
- Utiliser la fiscalité environnementale (écotaxes, suppression des subsides aux énergies fossiles) comme moyen de financer la transition sociale et environnementale sans peser sur les revenus modestes.
- Associer exonérations et subventions aux performances sociales et environnementales des entreprises et individus.
Simplification et transparence fiscale
- Rendre le système fiscal plus lisible, compréhensible, et équitable pour restaurer la confiance et assurer une bonne acceptabilité des mesures.
- Lutter contre la fraude fiscale et améliorer la transparence sur les revenus et patrimoines pour préserver l’assiette fiscale.
Ces compromis permettent d’assurer un financement durable des services publics et de l’État-providence tout en soutenant le dynamisme économique et la justice sociale, selon les principes du social-libéralisme.
« L’audace d’une droite moderne »

