Intégrer la valorisation du capital naturel dans une stratégie économique moderniste revient à reconnaître et agir sur le fait que la nature constitue un véritable actif économique, dont la préservation conditionne la performance durable et la résilience du système productif.
Voici les leviers principaux que Mouvement Droite Moderniste activera :
- Comptabilisation du capital naturel
Intégrer la valeur du capital naturel (forêts, eaux, biodiversité, sols…) dans la comptabilité nationale et dans les bilans des entreprises, à l’instar des autres formes de capital (technique, humain). Cela permet de révéler les dépendances et les risques liés à la surexploitation des ressources, aujourd’hui invisibles dans le calcul du PIB ou des profits. - Fiscalité et prix reflétant le coût environnemental
Adapter la fiscalité pour internaliser le coût d’usage ou de dégradation du capital naturel (taxe sur l’usage de ressources, pollueur-payeur, prix de l’eau, etc.), incitant à une gestion responsable et évitant la surexploitation. - Investissement stratégique dans le capital naturel
Orienter l’investissement public et privé vers la restauration des écosystèmes, les infrastructures vertes et la protection des services écosystémiques (gestion des eaux, prévention des catastrophes naturelles, séquestration du carbone…). Cet investissement crée des emplois, diminue les risques et génère des co-bénéfices pour l’économie et la société. - Innovation et gestion durable
Encourager l’innovation en faveur de modes de production et de consommation moins extractifs : recyclage, éco-conception, nouveaux modèles économiques (économie circulaire, partage…). Ces mutations rendent l’économie plus résiliente aux tensions sur les ressources. - Outils d’évaluation et indicateurs élargis
Développer de nouveaux indicateurs de performance intégrant la valeur — et la dépréciation — du capital naturel, pour orienter l’action publique et privée sur des trajectoires réellement soutenables. - Responsabilité des organisations
Faire du respect du capital naturel un axe central de la responsabilité sociale des entreprises (RSE), s’alignant sur l’évolution des réglementations et des attentes sociétales. - Partenariats et gouvernance
Favoriser la coopération entre pouvoirs publics, entreprises et société civile pour réhabiliter et préserver la nature : politique d’achats responsables, réhabilitation de terres dégradées, création d’aires protégées, etc.
Adapter la stratégie économique à la valeur du capital naturel, c’est donc combiner rationalité économique, innovation et gestion écologique, afin d’assurer une croissance durable, stable et compatible avec les limites planétaires. Cela apporte un avantage compétitif aux entreprises et territoires qui sauront anticiper cette évolution et éviter les coûts futurs de la dégradation environnemental.
« Semer l’innovation, récolter le futur »
