
Le néologisme « désimmigrationnisme » suggère, par opposition à « immigrationnisme », une attitude ou une doctrine politique qui rejette la thèse selon laquelle l’immigration serait un phénomène à la fois inéluctable et forcément positif.
L’ »immigrationnisme » étant défini comme une idéologie favorable à l’accueil et à l’intégration des migrants, souvent portée dans le débat public comme une attitude positive et bénéfique pour la société.
Par extension linguistique, le désimmigrationnisme renvoie donc à des courants de pensée ou à des politiques prônant la réduction, le contrôle strict de l’immigration légale (*) et le rejet de l’immigration illégale, en opposition à l’idéologie jugée « immigrationniste ». Ce terme, nous l’utilisons surtout dans un contexte de critique idéologique, notamment en réaction aux politiques ou rhétoriques favorables à l’ouverture des frontières ou à une immigration que nous jugeons trop importante.
En somme, « désimmigrationnisme » désigne notre volonté de nous opposer à l’ »immigrationnisme » et à ses présupposés en matière d’immigration, en privilégiant des mesures restrictives, pour des motifs variés comme défendre une racine nationale belge, une priorité socio-économique ou une cohésion culturelle.
(*) Nous défendons un contrôle migratoire rationnel et humain : priorités sur l’intégration professionnelle, quotas adaptés aux besoins économiques et protection renforcée pour les personnes vulnérables. Nous refusons toute politique fondée sur la discrimination ethnique ou religieuse. Nos mesures seront chiffrées, temporaires si nécessaire, et soumises à évaluation d’impact social.

