Pour se distinguer à la fois de la droite libérale, de la droite conservatrice et de la droite radicale : la droite moderniste articule une synthèse nouvelle entre tradition et innovation, tout en s’éloignant des modèles existants.

1. Se différencier du Mouvement réformateur (MR)
Le MR incarne une droite libérale classique, centrée sur la défense des libertés individuelles, du marché et d’un certain progressisme sociétal.
La droite moderniste prônée par MDM se démarque en mettant davantage l’accent sur :

• La valorisation du mérite, de l’ordre et de la responsabilité collective, sans pour autant tomber dans le conservatisme rigide.
• Un attachement à la réalité sociale et à la force d’âme, tout en intégrant les enjeux contemporains (écologie, numérique, mutations du travail) dans une perspective pragmatique.
• Une vision de la modernité qui ne sacrifie pas l’identité nationale ni la cohésion sociale, mais qui cherche à les adapter aux défis du XXIe siècle.

2. Se distinguer de la droite conservatrice
La droite conservatrice privilégie la préservation des traditions et se montre souvent méfiante face au changement.
La droite moderniste de MDM, à l’inverse :

• Assume l’innovation politique et sociale, à condition qu’elle s’enracine dans un ordre naturel ou universel reconnu (spiritualisme).
• Prône une adaptation dynamique des institutions, refusant l’immobilisme tout en respectant les valeurs structurantes comme la famille, l’ordre et la hiérarchie.
• Défend une politique étrangère réaliste et pragmatique, mettant l’accent sur les intérêts nationaux, mais sans nostalgie d’un passé idéalisé.

3. Se démarquer de la droite radicale
La droite radicale se caractérise par l’exclusivisme, le nationalisme exacerbé, l’opposition à l’immigration, une rhétorique antisystème et une vision souvent fermée de la société.
La droite moderniste du MDM, à l’inverse :

• Rejette l’exclusion et la xénophobie, préférant une approche intégrative et méritocratique.
• Favorise  l’inclusion sur base d’une interprétation raisonnée de ce qui constitue une bonne intégration, une bonne assimilation, un véritable mérite.
• Refuse la nostalgie du passé, la haine du présent et l’éloge de l’immobilité caractéristiques de l’extrême droite.
• Propose une modernité enracinée, capable de fédérer autour de projets collectifs innovants, sans tomber dans l’autoritarisme ni le populisme.

4. Synthèse originale : spiritualisme, sybaritisme et innovation raisonnée
Ce qui contribue à l’originalité de notre droite moderniste, c’est sa capacité à :

• S’appuyer sur un socle de valeurs spirituelles et morales (ordre, mérite, tradition, force d’âme) pour guider l’innovation et la réforme.
• Refuser le matérialisme pur, tout en intégrant les avancées technologiques et sociales dans une perspective de progrès maîtrisé.
• Offrir une alternative crédible à la fois au libéralisme individualiste, au conservatisme nostalgique et au radicalisme identitaire, en proposant une vision de la société à la fois stable et évolutive.
• Intégrer une dose de sybaritisme en politique qui ouvre des perspectives innovantes liées à l’épanouissement individuel.

En résumé, la droite moderniste de MDM est une droite d’équilibre, capable de conjuguer tradition et modernité, spiritualisme et pragmatisme, identité et ouverture, tout en se tenant à distance des excès du libéralisme, du conservatisme et du radicalisme.

« MDM, la droite atypique qui prêche une doctrine social-libérale aux articulations sybaritiques »