
MDM prône une réforme du fédéralisme qui renforce la cohérence entre les entités belges principalement en simplifiant la structure institutionnelle, en clarifiant les compétences de chaque niveau de pouvoir et en renforçant la coopération.
Actuellement, la superposition complexe des niveaux de pouvoir (“lasagne institutionnelle”) rend la gouvernance difficilement lisible et crée des doublons ou des conflits de compétences, notamment à Bruxelles et entre Communautés et Région. Une réforme visant à rationaliser cette organisation permettra :
- Une répartition des compétences plus claire : Attribuer de manière exclusive certaines matières à l’État fédéral (compétences régaliennes : justice, défense, sécurité) et d’autres aux entités fédérées, tout en regroupant des blocs thématiques cohérents. Cela limiterait les chevauchements et rendrait les politiques plus cohérentes.
- Un rôle renforcé pour le niveau fédéral comme garant de l’équilibre : L’État fédéral jouerait le rôle d’arbitre et de coordinateur, notamment en périodes de crise, pour garantir l’unité nationale tout en respectant l’autonomie des entités fédérées.
- Le développement de mécanismes de concertation efficaces : Un Parlement fédéral rénové, véritable chambre de dialogue entre les communautés, incarnerait un espace institutionnel de dialogue, d’arbitrage et de suivi commun des grandes orientations politiques pour toute la Belgique.
- Un modèle fédéral fondé sur la loyauté et la coopération : En garantissant un équilibre entre les droits des citoyens, la protection des minorités et l’autonomie des entités, on réduit les tensions communautaires et on améliore la cohérence globale de l’action publique.
En somme, pour nous, une réforme du fédéralisme belge rendra plus lisibles les responsabilités, favoriserait la synergie entre les entités et renforcerait la capacité collective à répondre efficacement aux enjeux nationaux et régionaux.

