Le Mouvement Droite Moderniste (MDM) se veut une formation de reconquête civilisationnelle à travers un projet politique articulant modernité, identité et humanisme enraciné, en rupture avec la décadence culturelle perçue et l’immobilisme partisan.
Une modernité enracinée
Le MDM se définit comme un parti de modernité enracinée et d’humanisme du réel. Il cherche à réconcilier progrès technologique et fidélité aux racines culturelles belges, valorisant la liberté et la responsabilité comme piliers de civilisation. Cette posture civilisatrice se traduit par un rejet du relativisme moral et de la perte de repères identitaires, tout en refusant le repli réactionnaire.
Civilisation, identité et pluralisme
Le MDM reconnaît la primauté de l’identité culturelle belge tout en respectant le pluralisme religieux et culturel « dans le strict respect des lois et principes civils ». Cette approche met en avant une civilisation civique : défendre la culture nationale et européenne non pas sur des bases ethniques, mais comme héritage spirituel et démocratique fondé sur la raison, la justice et la solidarité intergénérationnelle.
Droite moderniste : synthèse et alternative
Le MDM se positionne comme une droite social-libérale populaire, conciliant libéralisme régulé, sensibilité sociale, et ancrage populaire. Sa vocation civilisationnelle tient dans la redéfinition de la droite belge : ni conservatrice ni radicale, mais réformatrice et responsabilisante. Cette synthèse entend refonder un rapport sain entre ordre, mérite, écologie harmonieuse et innovation politique — autant d’éléments constitutifs d’une « reconquête civilisationnelle » au sens culturel et éthique.
Une stratégie de refondation sociopolitique
Le MDM veut « faire de notre Royaume une véritable démocratie consensuelle » en brisant la particratie et en rétablissant un lien direct entre citoyens et bien commun. En cela, la reconquête civilisationnelle s’exprime aussi comme refondation démocratique : la volonté de restaurer un sens du collectif, de la dignité civique et de la participation consciente aux institutions.
En somme, la reconquête civilisationnelle du MDM n’est pas une croisade identitaire, mais une réhabilitation du sens commun, du mérite et du progrès équilibré, au service d’une civilisation belge et européenne vivante, rationnelle et spirituelle.
