
Contradicteur populiste :
Les élites ont détruit le pays ! On doit tout renverser, fermer les frontières, arrêter les compromis. Le peuple en a assez, il faut tout casser pour reconstruire !
Réponse MDM :
Je comprends la colère.
Je la respecte — elle vient du réel :
du travail qui ne paie pas assez,
des services publics qui reculent,
de l’insécurité,
de la perte de repères.
Mais transformer cette colère en slogans ne change rien.
Ce n’est pas en criant plus fort qu’on reconstruit un pays.
C’est en agissant, en proposant, en bâtissant.
Vous dites qu’il faut tout casser.
Nous disons qu’il faut réparer, renforcer, moderniser la Belgique — avec sérieux, avec respect, avec lucidité.
Contradicteur :
Vous êtes trop mous. Seule la force fera bouger les choses !
Réponse MDM :
La force, oui — mais la force utile, pas la force du bruit.
Être ferme, ce n’est pas hurler.
Être sérieux, ce n’est pas capituler.
Nous voulons :
- Une migration maîtrisée, responsable
- Un travail mieux payé
- Un modèle social protégé des abus
- Une réindustrialisation patriotique
- Une sécurité sans ambiguïté
Ce n’est pas être mou.
C’est tenir parole, sur le terrain, pas sur les plateaux.
Contradicteur :
Vous voulez plaire à tout le monde !
Réponse MDM :
Non.
Nous voulons rassembler ceux qui travaillent, ceux qui aiment ce pays, ceux qui veulent avancer.
Nous ne promettons pas des miracles.
Nous ne cherchons pas à diviser les Belges entre “bons” et “mauvais”.
Notre ambition, ce n’est pas d’exciter les colères — c’est de donner des solutions.
Un pays se gouverne avec le peuple, pas contre lui
— mais pas non plus en le manipulant avec des illusions.
La colère est un signal.
Le populisme en fait un spectacle.
Nous en faisons un programme de reconstruction nationale, lucide, moderne et populaire.
Racines fortes, regard neuf.

