Le Mouvement Droite Moderniste (MDM) incarne une troisième voie économique en Belgique en se positionnant au-delà de l’opposition classique entre libéralisme pur et étatisme socialiste. Il propose un modèle équilibré, pragmatique et souverain, adapté aux réalités belges et européennes du XXIᵉ siècle. Voici les fondements de cette « troisième voie » économique moderniste :
1. Un dirigisme modéré : l’État stratège, pas l’État tentaculaire
Le MDM rejette l’ultralibéralisme dérégulé comme le socialisme bureaucratique.
Il prône un État stratège, garant de l’intérêt général, qui oriente l’économie sans l’asphyxier.
- Planification souple des grands investissements (énergie, infrastructures, numérique, transition écologique).
- Partenariats public-privé pour dynamiser les filières industrielles nationales.
- Soutien ciblé aux secteurs stratégiques : agroalimentaire, défense, santé, technologies propres.
Objectif : rendre la Belgique plus souveraine, productive et compétitive, sans sacrifier la liberté d’entreprendre.
2. Un capitalisme civique et social-libéral
Le MDM croit en l’entreprise, mais pas au capitalisme sauvage.
Il défend un capitalisme à visage humain, fondé sur la responsabilité sociale et la création de valeur partagée.
- Encouragement de l’actionnariat salarié et de la participation des travailleurs aux bénéfices.
- Simplification administrative pour les PME et indépendants.
- Réduction des charges sur le travail, compensée par une fiscalité plus équitable sur les rentes spéculatives et les multinationales.
Une économie libre, mais au service de la communauté nationale.
3. Un protectionnisme raisonné et un patriotisme économique européen
Le MDM refuse la naïveté commerciale qui affaiblit les économies européennes.
Il défend un protectionnisme intelligent, compatible avec l’Europe :
- Préférence pour les produits européens dans les marchés publics.
- Taxation carbone aux frontières pour protéger nos entreprises.
- Relocalisation stratégique des productions essentielles.
Une Europe des nations fortes et coopérantes, capable de se protéger dans la mondialisation.
4. Une économie durable et technologique
Le MDM veut faire de la transition énergétique une opportunité de croissance, pas une contrainte punitive.
- Investissement massif dans les énergies renouvelables, le nucléaire de nouvelle génération et l’hydrogène.
- Soutien à l’innovation technologique et à la formation continue.
- Économie circulaire et valorisation des savoir-faire belges.
Un environnementalisme prospère: une écosophie de la prospérité, non de la décroissance.
5. Une justice sociale efficace et responsabilisante
La solidarité doit être juste, ciblée et incitative.
- Simplification et numérisation des aides sociales pour réduire la fraude et l’inefficacité.
- Valorisation du travail plutôt que l’assistanat.
- Investissement dans l’éducation, la formation et la mobilité sociale.
La dignité par le travail, la solidarité par l’équité.
En résumé
Le MDM incarne une troisième voie économique belge fondée sur :
la liberté d’entreprendre, la responsabilité collective et la souveraineté économique.
C’est une économie de la raison et du progrès, qui refuse les extrêmes :
- Ni l’économie de marché sans conscience,
- Ni l’économie planifiée sans efficacité,
mais une économie humaniste, dirigée par la vision et non par l’idéologie.
