Nous disons non à une Belgique, totalement décarbonnée où éoliennes et panneaux solaires viendraient de manière mirifique se substituer aux hydrocarbures. Il faut donc mettre un frein à la transition énergétique et la repenser dans son ensemble mixte.
C’est la réalité politique et économique (ralentissement marqué) qui l’exige. Il faut abandonner la taxe carbone. Il faut suspendre la loi imposant des véhicules électriques à l’horizon 2035.
Le discours décadent écologiste doit céder la place à un pragmatisme rigoureux, ou à tout le moins, à un réalisme affiché, au profit de la primauté du secteur nucléaire et accessoirement du secteur pétrolier.
Nous devons nous désolidariser du Green deal » de la CE. Cette utopie écologiste de fonctionnaires européens est responsable de la flambée des prix de l’énergie et par conséquent de l’aggravation de la précarité des ménages.
Le MDM souhaite capitaliser sur la désillusion populaire concernant la « farce verte ». Le grand public rejette de plus en plus une fausse transition énergétique dogmatique, autant ruineuse qu’inutile. Les politiques doivent s’affranchir de la peur de paraître politiquement incorrects et réapprendre à appeler un chat un chat.
Une Belgique entièrement décarbonnée est autant une utopie qu’une aberration puisque les technologies énergétiques sont indissociables des énergies fossiles. En effet, la fabrication des panneaux solaires, des éoliennes, des batteries nécessite du pétrole, du gaz et du charbon. En outre, la variabilité et l’intermittence inhérentes à l’énergie éolienne et solaire rendent indispensable le maintien des centrales thermiques fossiles pilotables, afin de garantir la sécurité de l’approvisionnement énergétique.
Nous voulons l’application pleine et entière de la loi du 15 mai 2025, supposée marquer un retour au nucléaire. Actuellement, non seulement des réacteurs continuent d’être fermés, mais la création de nouveaux réacteurs n’est envisagée par aucun autre parti que le MDM.
Il est indéniable que la sécurité de l’approvisionnement énergétique, la compétitivité industrielle et partant la cohésion sociale reposent pour longtemps sur les énergies conventionnelles (hydrocarbures et nucléaire).
Il est impératif que les responsables politiques soucieux du bien-être de leur population cessent de dilapider leurs finances et celles des citoyens dans des politiques qui engendrent la décroissance économique.
