La droite qui innove, la Belgique qui avance

Convention de Genève, soit en réduire la portée, soit en sortir


La Convention de Genève de 1951 relative au statut des réfugiés est un traité international signé par la Belgique, qui définit les conditions d’octroi de la protection aux personnes considérées comme réfugiés, c’est-à-dire celles qui craignent une persécution fondée sur la race, la religion, la nationalité, l’appartenance à un certain groupe social ou les opinions politiques.

Cette convention limite la souveraineté nationale en matière d’immigration en empêchant notamment le refoulement des réfugiés vers un pays où ils risquent d’être persécutés, mais elle ne contraint pas les États à leur accorder automatiquement le droit d’asile.

La Belgique a choisi d’appliquer la Convention de manière universelle (c.à.d. appliquée aux évènements géopolitiques partout dans le monde), même si celle-ci avait initialement une portée limitée dans le temps et à certains événements géopolitiques européens.

Nous pouvons choisir d’appliquer la convention de manière strictement limitée, uniquement aux évènements géopolitiques européens (Ukraine) avec une portée limitée dans le temps : 2 ou 3 ans maximum.

Ou alors, nous pouvons choisir une option plus radicale en sortant momentanément de la Convention afin de réorganiser, de rendre plus cohérente et de fortifier notre politique migratoire.

Cela ne remet pas en cause les engagements fondamentaux de la Belgique en matière de droits humains, cela permet de mieux les calibrer en fonction de nos capacités réelles d’accueil et d’intégration. La Belgique a eu les yeux plus gros que le ventre et il est grand temps de prendre une purge intestinale.

Peu importent les éventuelles critiques internationales : rendre plus souveraine, plus cohérente et mieux calibrée à nos capacités notre politique d’asile permettrait de mieux protéger les personnes réellement persécutées et de préserver l’ordre public et la paix sociale sur notre territoire. Trop de migrants et trop peu d’intégration engendrent de la colère non seulement des migrants eux-mêmes mais aussi de la population autochtone. Et la colère suscite des troubles à l’ordre public (émeutes urbaines et campagnes de manifestations haineuses), ce qui sape la paix sociale.

Appliquer de manière strictement limitée la Convention de Genève qui date de 1951 (une  époque révolue), ou en sortir permettra d’améliorer la gestion des demandes d’asile (études plus poussées), en renforçant le contrôle à nos frontières et en clarifiant la distinction entre migrants économiques et réfugiés, tout en respectant les engagements internationaux (mais réduits à l’Europe) de protection.

Jusqu’ici, plutôt que de sortir de la Convention de Genève, la Belgique a toujours préféré privilégier des adaptations législatives et réglementaires complémentaires pour durcir la politique migratoire tout en respectant les fondamentaux du droit international : cela s’est révélé peu efficace et totalement insuffisant pour maîtriser les flux migratoires qui n’ont cessé de s’intensifier.

Nous devons réfléchir à une révision en profondeur des traités européens ou à une nouvelle Convention européenne pour mieux encadrer/limiter la migration et l’asile. Une nouvelle Convention européenne qui remplacerait l’actuel et trop lacunaire Pacte européen sur la migration et l’asile.

Le peuple belge a ses propres difficultés et n’en peut plus de supporter toute la misère du monde : nos engagements internationaux doivent être revus à la baisse !


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