La droite qui innove, la Belgique qui avance

Pluralisme ou gouvernabilité, il faut choisir!


Nous pensons que remplacer le scrutin proportionnel par un système mixte, comme le modèle allemand, pourrait être une piste pour sortir Bruxelles de l’impasse politique actuelle, car ce type de système vise à réconcilier représentation fidèle des partis et possibilité de dégager des majorités plus stables.

Pourquoi le blocage actuel?

La Région de Bruxelles-Capitale connaît une crise politique prolongée, illustrée par l’incapacité de former une majorité depuis plus de 15 mois. Cette situation met en cause le mode de scrutin proportionnel pur en vigueur, qui tend à fragmenter le paysage politique et rend complexe la formation de gouvernements stables, surtout dans un contexte institutionnel déjà délicat en Belgique.

En quoi consiste le système mixte allemand?

Le modèle allemand donne deux voix à l’électeur: une pour un candidat local (majoritaire) et une pour une liste de parti (proportionnelle). Les sièges sont d’abord attribués aux vainqueurs locaux, puis complétés via la proportionnelle pour garantir un reflet fidèle des équilibres partisans du pays. Ce «proportionnel compensatoire» évite qu’un parti rafle la majorité sur la base de victoires locales isolées, tout en assurant une présence locale forte pour les députés.

Bénéfices et défis d’un changement

Un système mixte pourrait :

  • Réduire la fragmentation, en poussant à la fois à la personnalisation des campagnes et à la responsabilisation locale des élus.
  • Améliorer la stabilité gouvernementale, puisqu’il peut permettre à des coalitions moins nombreuses de se dégager, en particulier si un seuil électoral (ex. 5%) limite l’entrée des mini-partis.
  • Maintenir la diversité politique, essentielle à la société bruxelloise, tout en évitant certains effets pervers du tout-proportionnel (blocage, culture du compromis excessif).

En revanche, ce type de réforme nécessiterait une adaptation institutionnelle lourde, un redécoupage des circonscriptions et surtout un très large consensus politique – difficilement accessible actuellement en Belgique fédérale, surtout pour Bruxelles où chaque communauté veille jalousement à ses droits politiques.

Conclusion

Il n’existe pas de système électoral parfait. Mais le débat pour sortir Bruxelles de la paralysie institutionnelle rend l’idée d’un système mixte — testé et éprouvé en Allemagne — particulièrement crédible et d’actualité, bien que sa mise en œuvre demanderait courage politique et négociation institutionnelle en profondeur.

Cf. notre proposition : https://droitemoderniste.be/index.php/programme/priorites/democratie/adoptons-le-systeme-mixte/


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