La droite qui innove, la Belgique qui avance

Plaidoyer pour un nouveau système politique


Notre système politique ne fonctionne pas bien et se compare à une usine produisant des élus plus médiocres les uns que les autres.

La gestion chaotique de la crise sanitaire en 2020 (pandémie du corona-19), le sabordage inutile de notre économie en 2022 (Ukraine), l’incompétence endémique de notre classe politique, illustrent à qui le mieux combien notre démocratie est vérolée par une particratie cupide et vorace.

Nous nous prononçons en faveur d’un nouveau système politique. Notre Royaume doit en finir avec le système actuel qui dépouille le peuple de son mot à dire dans la gestion publique. La particratie accapare le pouvoir et la démocratie. C’est un système de l’entre-soi où l’incompétence et l’incurie ne sont jamais punies, où les petits accommodements de nos élus avec la règle sont monnaie courante, où la gabegie, l’imprévoyance et l’impréparation sont des marques de fabrique des politiques belges.

Nos commissions parlementaires sont devenues des « farces politiques » visant à excuser les impérities, inepties, malversations des membres de l’exécutif. En effet, les parlementaires, plus politiques que démocrates, ne tirent jamais dans les pattes de ministres, qui sont en fait des collègues de partis, eux aussi plus redevables à la particratie qu’à la démocratie.

Nous prônons une rénovation complète de notre système politique, en envisageant une procédure similaire à celle prévalant pour rédiger une nouvelle Constitution.

Nous souhaitons confier la rédaction du texte de rénovation de notre système politique à une « Convention constituante » élue plutôt qu’aux parlementaires.

La rédaction d’un nouveau texte dans l’espoir que les choses changent enfin : que tous les Belges puissent bénéficier de ministères qui fonctionnement de manière efficace et désintéressée pour le bien public, et qui ne soient plus gangrénés par l’impéritie des ministres et de leurs légions de « cabinettards », nommés et parachutés en fonction de leur allégeance politique et donc en dépit de tout mérite.

Nous nourrissons l’espoir que tous les Belges puissent avoir accès à une éducation gratuite et de qualité, et de même pour la santé. Ce qui n’est plus possible avec la lasagne institutionnelle de notre pays, ce maquis touffu, œuvre de partis avides de privilèges et de pouvoirs, empêche toute gestion publique prévoyante, bienveillante, économe et porteuse.

Parce que nous aimons la démocratie participative, l’unité et la paix, nous voulons que la citoyenneté et la démocratie regagnent le terrain perdu au profit de particrates gloutons.

Jusqu’ici la particratie nous a trop divisés. A partir de maintenant, nous devons tous collaborer pour que le nouveau système politique soit un grand cadre d’unité, de stabilité et d’avenir.

Nous devons organiser un référendum pour approuver, ou non, la rénovation en profondeur de notre système politique (constitution de nouvelles procédures électorales, d’une nouvelle représentativité des citoyens, de nouvelles règles de majorité, etc.).

Mais nous appelons aussi les millions d’électeurs belges à se prononcer sur l’organe chargé de rédiger le nouveau système politique.

Nous préconisons que les électeurs belges votent pour une « Convention constituante », composée de représentants élus spécialement pour l’occasion.

Étant donné l’immense rejet de la classe politique par les Belges, nous ne souhaitons pas l’autre option, la « Convention mixte », devant être composée pour moitié de parlementaires déjà en poste.

Le grand défi sera d’élire des représentants qui aient davantage de légitimité auprès de la société. Environ 150 personnes devront être désignées par les Belges.

Ce sera la première fois dans l’histoire de notre pays que nous, citoyens, allons avoir l’occasion de définir notre système politique. Enfin, nous pourrons voir se refléter dans un texte la « morale du peuple » !

Bien sûr, il sera cependant difficile pour les candidatures « indépendantes des partis » de s’imposer, les règles régissant le scrutin étant plus ou moins les mêmes que lors des élections législatives – chaque candidat devant ainsi obtenir un nombre minimum de signatures avant de pouvoir se présenter. Obtenir des signatures pour un indépendant risque d’être compliqué en temps de pandémie.

Nous avons prévu une disposition parmi les plus innovantes du futur processus de rédaction : la Convention constituante devra obligatoirement être paritaire, composée par au moins 45 % – et maximum 55 % – de femmes. Nous serons le premier pays au monde à rédiger un système politique (et pourquoi pas, si nécessaire, un article, voire la totalité, d’une nouvelle Constitution) de cette façon, les femmes doivent être représentées à leur juste mesure lors de l’élaboration de ce nouveau texte.

Une fois élue, l’Assemblée constituante disposera d’un maximum – neuf mois avec un possible délai supplémentaire de trois mois – pour rédiger un nouveau texte (recueil de procédures politiques). Chaque article, ou procédure, du futur système devra obligatoirement être approuvé à une majorité des deux tiers. Cela ne va pas être simple, mais le système politique est un pacte social qui comprend des valeurs et des droits fondamentaux sur lesquels il devrait être possible de se mettre d’accord facilement.

Le nouveau système politique sera ensuite soumis à l’approbation de la population à travers un nouveau référendum.


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