
Au « Mouvement Droite Moderniste », nous savons que notre survie à tous (Belges, Européens et d’ailleurs) dépend de la transformation de nos modes de production. Et nous partageons le constat de Jeremy Rifkin (économiste et essayiste américain influent) dans son ouvrage « Le New Deal vert mondial (Les Liens qui libèrent) » qui voit dans le « marché » un allié incontournable de la transition énergétique.
En effet, comme nous prônons l’écosophie (c’est-à-dire un environnementalisme sage et heureux donc très éloigné de l’écologie catastrophiste actuelle), nous sommes naturellement disposés à penser que les marchés, certes très imparfaits, ainsi que le système capitaliste, porteront cette transition énergétique.
Comme la question est de savoir d’où viendra l’argent qui financera les investissements nécessaires à ce « New deal vert mondial », la réponse naturelle viendra du système capitaliste. En effet, la source proviendra, en grande partie, des fonds de pension, qui gèrent l’épargne-retraite de millions de travailleurs dans le monde. Ils pèsent aujourd’hui plus de 37 000 milliards d’euros, dont 22 300 milliards pour les seuls Américains.
Or, ces investisseurs de long terme ont déjà commencé à se détourner des industries fossiles pour miser sur les énergies renouvelables. C’est un levier de transformation et de financement puissant.
Aujourd’hui, des centaines de villes et quartiers pilotes en Europe testent l’une ou l’autre des technologies favorisant l’autonomie énergétique. Comment passer à une échelle supérieure, susceptible d’attirer des investisseurs de long terme ? Les États ont ici un rôle à jouer, en profitant des taux bas pour investir, ou bien en réorientant une partie de leur budget vers de tels projets.
En Belgique, le gouvernement pourrait s’appuyer sur un système fédéral et/ou régional de banques vertes. Celles-ci pourraient émettre des obligations vertes susceptibles d’être achetées par les fonds de pension, par exemple, et destinées à financer la construction des infrastructures de transition énergétique, pilotées par les régions.
MDM est une formation politique (futur parti politique) capitaliste, dans la mesure où MDM soutient des politiques capitalistes, c.à.d. des politiques basées sur l’économie de marché et la propriété privée des moyens de production.

