1. Immigration : un sujet hautement sensible

• Les électeurs traditionnels, qu’ils soient de gauche ou de droite, sont particulièrement attentifs à la position des partis sur l’immigration. Une ligne jugée trop restrictive ou stigmatisante peut être perçue comme un alignement sur les thèses populistes ou extrêmes, suscitant la méfiance des électeurs centristes, chrétiens-démocrates ou humanistes. À l’inverse, une approche trop ouverte peut heurter l’électorat conservateur ou populaire, qui craint la concurrence sur le marché du travail, la pression sur les services publics ou la remise en cause des repères culturels.
• Les perceptions populaires sont souvent marquées par la crainte d’une augmentation du chômage, d’une baisse des salaires et d’un alourdissement des déficits publics en lien avec l’immigration, même si ces craintes sont souvent exagérées par rapport à la réalité statistique.
• Le positionnement du MDM sur l’immigration influence donc directement son image : il peut être accusé d’opportunisme s’il tente de ménager tous les segments de l’électorat, ou de radicalisme s’il adopte un discours trop tranché.

2. Économie : enjeu de confiance et de crédibilité

• Les électeurs traditionnels attendent des positions économiques claires et crédibles. Un discours axé sur la « modernisation » de l’économie peut séduire une partie de la droite libérale et des classes moyennes, mais inquiéter les électeurs ouvriers ou syndicalistes, qui craignent une remise en cause des acquis sociaux et de la protection collective.
• Les périodes de crise économique accentuent la sensibilité à ces questions : la peur du déclassement, la stagnation des salaires et le chômage renforcent la méfiance envers les partis perçus comme favorables à la dérégulation ou à l’ouverture sans contreparties.
• Si le « Mouvement Droite Moderniste » adopte un discours économique trop libéral ou technocratique, il risque d’être perçu comme déconnecté des réalités populaires, voire comme un relais des intérêts patronaux.

3. Synthèse :

• Notre position sur l’immigration n’est ni trop restrictive ni trop ouverte : cf. onglet « Programme »/  « Priorités » / « Immigration »
• Notre position sur l’économie est claire : nous prônons le social-libéralisme : un libéralisme pragmatiquement régulé, modernisateur mais sans remise en cause des principaux acquis sociaux et de la protection collective : cf. onglet « Programme » / « Priorités » / « Economie & Emploi »
• Nous promouvons la croissance tout en défendant les intérêts économiques et culturels des Belges les plus vulnérables.