La droite qui innove, la Belgique qui avance

L’immigration est une solution partielle, non essentielle


Tarir les flux migratoires ne fera pas peser une menace existentielle ni sur notre croissance économique ni sur le maintien de notre modèle social.

Pour le plaisir de la réflexion, posons-nous cette question cruciale : que ferions-nous si les flux migratoires se tarissaient ?

Première piste : la robotisation peut soutenir une croissance autonome en compensant le manque de main-d’œuvre et en boostant la productivité, ce qui est particulièrement pertinent dans un contexte de déclin démographique.

  • Automatisation des tâches répétitives et complexes : Les robots autonomes effectuent des tâches avec une précision accrue, réduisant les erreurs et les coûts de production, tout en maintenant ou augmentant la capacité de production malgré une population active en diminution.
  • Relocalisation et compétitivité : La robotisation rend la production locale plus compétitive face aux pays à bas coûts, ce qui favorise la relocalisation des activités industrielles et la création d’emplois qualifiés sur le territoire.
  • Flexibilité et adaptation: Les robots modernes peuvent être reprogrammés rapidement pour répondre à de nouveaux besoins ou à des demandes individualisées, rendant les entreprises plus agiles et résilientes face aux évolutions du marché.
  • Développement durable: L’intégration de l’IA et de la robotique permet d’optimiser l’utilisation des ressources, de réduire les déchets et la consommation énergétique, contribuant ainsi à la décarbonation des processus industriels.
  • Création de nouveaux emplois: Si certains métiers disparaissent, la robotisation crée aussi de nouveaux emplois dans la maintenance, la programmation, l’analyse de données et la supervision des systèmes automatisés.

En résumé, la robotisation offre la possibilité d’une croissance économique moins dépendante de la démographie, en augmentant la productivité, en renforçant la compétitivité et en favorisant l’innovation, tout en ouvrant de nouveaux champs d’emplois et en contribuant à la transition écologique.

Autre piste : plusieurs politiques fiscales peuvent encourager l’expansion économique interne en Belgique, en particulier dans un contexte de déclin démographique ou de croissance ralentie :

  • Incitations fiscales à l’investissement
    Offrir des plans d’amortissement accéléré, la comptabilisation immédiate des investissements ou des déductions fiscales pour la croissance et l’innovation (notamment en R&D) permet de réduire la charge fiscale sur les entreprises et d’encourager l’investissement productif.
  • Réduction ciblée des impôts : Diminuer les taux d’imposition sur les sociétés ou sur le revenu des ménages accroît le revenu disponible, stimule la consommation et l’investissement privé, et favorise la création d’emplois.
  • Stabilité et simplicité du système fiscal
    Un système fiscal stable, prévisible et simple rassure les investisseurs et les entreprises, ce qui favorise l’investissement de long terme et la croissance.
  • Déductions pour fonds propres : Introduire une déduction fiscale pour la croissance des fonds propres (afin de ne pas privilégier l’endettement) encourage le financement sain des entreprises et l’investissement interne.
  • Augmentation des dépenses publiques ciblées
    Accroître les investissements publics dans les infrastructures, l’éducation, la santé ou la transition écologique stimule directement la demande intérieure et soutient la croissance du PIB.
  • Crédits d’impôt et subventions à l’innovation
    Accorder des crédits d’impôt pour la recherche, le développement et la digitalisation incite les entreprises à investir dans l’innovation, moteur clé de la croissance autonome.

Ces mesures doivent être adaptées au contexte belge et accompagnées d’une gestion rigoureuse pour éviter les effets indésirables, comme l’augmentation excessive de la dette publique ou des distorsions de concurrence.

L’objectif est de créer un environnement fiscal propice à l’investissement, à l’innovation et à la consommation, afin de dynamiser la croissance économique interne.

Mais pour cela il nous faut rénover de fond en comble notre système fiscal, trop peu efficace !

Encore une piste : pour améliorer la productivité des secteurs clés sans dépendre de nouveaux arrivants, plusieurs leviers efficaces peuvent être mobilisés :

  • Investir dans la formation continue
    Renforcer les compétences de la main-d’œuvre existante, notamment via des programmes de formation technique, numérique ou managériale, permet d’augmenter la valeur ajoutée de chaque salarié et de faciliter l’adoption de nouvelles technologies.
  • Automatiser et digitaliser les processus
    L’utilisation de la technologie et de l’automatisation optimise les processus, réduit les tâches répétitives et permet au personnel de se concentrer sur des missions à plus forte valeur ajoutée. Par exemple, les outils d’automatisation, les robots conversationnels ou les plateformes numériques améliorent la productivité dans l’industrie comme dans les services.
  • Standardiser et clarifier les processus
    Mettre en place des procédures claires, des guides opérationnels et des outils de suivi (checklists, templates, systèmes de gestion des tâches) permet de réduire les erreurs, d’uniformiser les méthodes de travail et de gagner du temps, tout en maintenant la qualité.
  • Optimiser l’organisation du travail
    Fixer des objectifs clairs, améliorer la communication interne, déléguer intelligemment les tâches et suivre régulièrement les progrès sont des pratiques qui stimulent l’efficacité collective.
  • Favoriser la culture de l’amélioration continue
    Encourager les suggestions du personnel, analyser les pratiques exemplaires du secteur et mesurer régulièrement les résultats permet d’identifier rapidement les axes d’amélioration et de diffuser les innovations internes.
  • Adopter des outils collaboratifs et de gestion de projet
    Utiliser des plateformes numériques pour la gestion des tâches, la planification et la collaboration (comme Kantree, Asana, Trello, etc.) facilite la coordination des équipes et la priorisation des actions.

En résumé, la montée en compétences, la digitalisation, la standardisation des pratiques et l’optimisation de l’organisation du travail sont les principaux leviers pour améliorer la productivité des secteurs clés sans recourir à l’immigration.

Bien sûr, nous faisons déjà un peu de tout cela, mais nous ne le faisons ni bien, ni suffisamment…


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