« Le Mouvement Droite Moderniste fait à la droite ce que fit le modernisme chrétien (*) au catholicisme… » (Carl-Alexandre Robyn, président-fondateur du MDM)

« Mouvement Droite Moderniste » : mais qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire ?
Le MDM est une émanation du Mouvement Chrétien Moderniste préconisant une nouvelle interprétation des croyances et des doctrines traditionnelles, en accord avec l’exégèse moderne.
Dès lors, pour toutes les questions de société (c’est-à-dire les questions morales, vitales et individuelles), MDM est libéral et laisse à chacun de ses adhérents le libre choix d’une position pro ou anti IVG, pro ou anti euthanasie, pro ou anti mariage homosexuels, pro ou anti adoption par couples homosexuels, pro ou anti PMA, pro ou anti droits des LGBTIQ+, pro ou anti bioéthique, pro ou anti mariage des prêtres…
MDM, se situe entre le « rigorisme moral » (de droite ou de gauche) et le « marche ou crève ultralibéral », le long de l’axe de l’égalité des chances et des droits pour les citoyens belges.
MDM prône une économie sociale et environnementale de marché décomplexée, nous disons: « Le marché, le social, l’environnement autant que possible, la puissance publique autant que nécessaire. »
Dans le cadre d’un redéploiement de notre économie MDM est partisan d’un « protectionnisme raisonné & patriotisme économique ».
Mais autant le dire tout de suite, pour les questions collectives concernant les citoyens, le discours est autoritaire. Une main de fer dans un gant de velours tissé de valeurs chrétiennes (liberté, respect, mérite, solidarité, fraternité entre Belges).
Pour nous, la pratique du pouvoir et la gestion de l’État doivent se faire de manière autoritaire (c.à.d. les décisions prises démocratiquement doivent être appliquées de manière autoritaire).
MDM préconise un État régulant de manière intransigeante la justice sociale, la justice économique, la justice environnementale, la justice fiscale, la sécurité, l’immigration ainsi que la souveraineté nationale (l’intégrité territoriale) et la priorité aux valeurs judéo-chrétiennes (rajeunies par l’exégèse moderne).
MDM est d’obédience souverainiste et partisane d’une Europe formée de nations souveraines. (Le souverainisme est une doctrine politique soutenant la préservation de la souveraineté nationale d’un pays par rapport à des instances supranationales.) MDM prône une Fédération européenne d’États-nations : les États-Unis d’Europe !
Est-ce novateur ? Cela correspond-t-il aux défis du moment ?
On peut se demander légitimement: droite moderniste, sans être ultralibéral ou traditionaliste, et favorisant en même temps «l’égalité des chances et des droits» pour les citoyens belges… Tout cela n’existe-t-il pas déjà? La réponse est non.
MDM, un mouvement moderniste pourvu d’un socle idéologique distinct des partis du centre (Les Engagés, Défi) et de la droite (Mouvement Réformateur et Libéraux Démocrates), mais capable d’alliances en vue de l’acquisition du pouvoir. MDM prône un changement du système classique d’alliances partisanes (du style : union des droites, union des gauches, rassemblement des peuples de gauche, etc.)
Le référentiel idéologique du courant MDM n’est pas antagoniste avec les référentiels idéologiques et les traditions politiques des autres courants du centre et de la droite modérée.
Et l’influence de la gauche ne paralyse intellectuellement pas MDM, le rendant même modérément perméable aux visions de la gauche sur les problématiques progressistes, égalitaristes, non-discriminatoires, multiculturalistes, droit-de-l’hommiste, etc., du moment qu’elles soient subordonnées à la souveraineté nationale et aux valeurs judéo-chrétiennes qui ont façonné l’Europe.
De fait, MDM entrevoit des possibilités politiques dans une alliance entre nationalisme éclairé (c’est-à-dire ; souveraineté nationale, intégrité territoriale, respect de l’héritage judéo-chrétien), et progressisme de la gauche libérale.
« Unis pour une droite moderne, ouverts à l’avenir de la Belgique. »

