
Le social-libéralisme (aussi appelé libéralisme social ou libéralisme moderne) est généralement considéré comme le courant de droite le plus moderniste par rapport au libéralisme classique.
Voici pourquoi :
- Le social-libéralisme est né comme un renouvellement du libéralisme ; il cherche activement à concilier liberté individuelle et justice sociale. Il met l’accent sur le développement personnel, la démocratie, l’implication citoyenne et la recherche de politiques publiques qui améliorent les capacités de chacun, en adoptant une démarche inductive centrée sur les faits et l’évolution concrète des sociétés.
- Ce courant a aussi été appelé libéralisme moderne car il intègre des idées nouvelles comme la redistribution, la régulation, et une vision positive du rôle de l’État pour corriger les inégalités, tout en restant attaché à la liberté individuelle et à l’économie de marché.
- Par rapport au libéralisme classique, le social-libéralisme réinterprète la notion de liberté : il ne s’agit plus seulement de l’« absence de contrainte », mais aussi d’un pouvoir d’agir réel pour les individus, ce qui implique une place accrue pour l’État ou l’action publique afin de garantir l’égalité des chances et l’accès aux « fonds communs ».
En résumé :
- La droite libérale sociale (social-libérale) est plus moderniste que la droite libérale classique, car elle cherche à actualiser le libéralisme pour répondre aux défis du XXIe siècle : inclusion sociale, régulation, redistribution, et capacité d’innovation politique et économique.
- MDM incarne la droite social-libérale (libéralisme social ou libéralisme moderne) tandis que le MR incarne la droite libérale tout court (libéralisme classique).

