La droite qui innove, la Belgique qui avance

Supprimer les subventions aux associations politisées permettrait d’économiser plusieurs centaines de millions d’euros…


… au bas mot, 200 millions d’euros d’économies.

Mais pour cela il faut réviser de fond en comble nos cadastres de subventions qui sont actuellement une farce de très mauvais goût.

La petite Belgique compte 147 000 associations sans but lucratif (un record européen, proportionnellement à la taille de la population) mais il n’existe pas de donnée facilement accessible ou consolidée publiquement qui réponde précisément au montant total des subventions publiques allouées spécifiquement aux associations politisées en Belgique pour 2023 et 2024. Plusieurs éléments expliquent ce manque de transparence :

  • Les cadastres de subventions existent mais sont réputés incomplets et peu clairs, avec des milliers de lignes, et ne permettent pas d’isoler facilement le volet « associations politisées ».
  • Les subventions sont attribuées à différents niveaux de pouvoir (fédéral, régional, communautaire, provincial, communal), et aucune base de données ne permet d’agréger ni de catégoriser précisément celles qui relèvent d’une orientation politique.
  • En Wallonie, le gouvernement a annoncé 60 millions d’euros d’économies sur les « subventions facultatives », qui concernent en partie des associations aux orientations militantes ou politiques, mais il n’existe pas de ventilation détaillée.
  • À l’échelle fédérale, certains appels à projets ciblés, par exemple pour l’égalité des genres ou le soutien à la société civile, prévoient des montants types (90 000 €/an par organisation lauréate pour la période 2024–2028 dans le secteur de l’égalité des genres), mais cela ne couvre qu’une frange de l’ensemble.
  • Les budgets globaux pour l’ensemble des associations sont connus pour certains secteurs (par exemple : 35 millions €/an pour les CPAS en 2023 et 2024, mais cela concerne le secteur social et non le champ politique), mais il n’existe pas de chiffrage officiel recensant les subventions aux seules associations qualifiées de « politisées ». Par ailleurs, le Conseil supérieur des finances belge, la Cour des comptes et l’Insee (France pour comparaison) soulignent le manque de contrôle et d’outil budgétaire annuel synthétique recensant l’ensemble des financements publics aux associations, et l’absence de détail sur la part réservée à telle ou telle sensibilité.

En résumé : aucun chiffre public, consolidé et précis n’existe à ce jour sur le montant total alloué en Belgique aux associations « politisées » en 2023 et 2024. Toute estimation nécessiterait une analyse exhaustive des cadastres de subventions à travers tous les niveaux de pouvoir, ce qui reste, à ce jour, inaccessible au public et aux analystes budgétaires.

Si vous cherchez une approximation pour l’ensemble des subventions publiques aux associations (toutes catégories confondues), il faut se référer aux budgets globaux, qui sont eux de plusieurs milliards d’euros par an mais englobent toutes les ASBL, pas uniquement celles à caractère politique.

Dans notre surréaliste « subsidistan », nous battons des records en matière de nombre et de montants de subventions et subsides, ainsi qu’en nombre d’ASBL et d’ONG, mais nous sommes un véritable désert statistique : dans notre Royaume, il n’existe pas de statistique synthétique récente, exhaustive et officielle précisant la part attribuée à chaque type : humanitaires, culturelles ou politisées.

Le Mouvement Droite Moderniste compte y remédier en faisant de la rénovation des cadastres des subventions une de ses priorités.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Verified by MonsterInsights