La droite qui innove, la Belgique qui avance

Conciliation


Concilier la vision de la « droite moderniste » avec le justicialisme en Belgique implique de trouver un équilibre entre les principes d’innovation, d’efficacité et de modernité prônés par la droite réformiste, et l’exigence de justice sociale et d’intervention étatique portée par le justicialisme.

Axes de conciliation possibles

  • Procéduralisation et accompagnement : Le mouvement actuel en Belgique tend vers une « moralisation de l’action publique » et une réorganisation des modes de prise en charge des citoyens autour de la procéduralisation, de l’accompagnement et de l’aide individualisée. Cette approche peut satisfaire la droite moderniste par l’efficience administrative et l’individualisation du service, tout en répondant à la demande justicialiste de reconnaissance et d’accompagnement social.
  • Justice sociale sous une forme renouvelée : Plutôt qu’une simple redistribution, il s’agit de garantir l’égalité devant la loi et d’intervenir pour corriger les abus flagrants ou déséquilibres. La droite moderniste peut y voir un levier pour moderniser l’action sociale et la rendre plus ciblée, quand le justicialisme, lui, retrouve la recherche de justice sociale par l’égalité d’accès et la régulation des abus. Cela passe par des réformes qui maintiennent le principe d’égalité sans forcément tomber dans un étatisme lourd.
  • Déplacement de la conflictualité sociale : En Belgique, il y a une évolution de l’espace de la justice sociale — du combat collectif de classes vers une prise en charge individuelle des situations de souffrance, notamment à travers l’institution judiciaire. Cette logique peut permettre une coalition : la droite moderniste y trouve une valorisation du recours individuel, la gauche justicialiste une attention à la réparation et à la reconnaissance.
  • Rigueur et innovation dans les politiques publiques : Les débats en droit pénal, par exemple, montrent la possibilité d’articuler rigueur (chère à la droite moderniste) et respect de la dignité humaine (dimension justicialiste). L’esprit de réforme peut être mobilisé conjointement pour éviter l’archaïsme ou l’inefficacité tout en préservant un socle de principes fondamentaux de justice.

Limites structurelles

  • Le modèle belge est marqué par une tradition de compromis et d’équilibre entre régulation juridique et libertés individuelles. La conciliation ne pourra réussir que dans ce cadre, sans rupture brutale ni remise en cause du contrat social fondamental.
  • L’accent mis récemment sur l’accompagnement compensatoire, et la victimisation, peut créer une synthèse autour de la reconnaissance des vulnérabilités individuelles, mais avec le risque de ne plus traiter collectivement les causes structurelles des inégalités.

En résumé, une synthèse belge entre droite moderniste et justicialisme est possible autour d’une action publique modernisée, centrée sur la régulation ciblée, l’efficacité des services, la place de l’individu et la garantie d’un socle minimal de justice sociale, dans le respect de la rigueur juridique et de la tradition du compromis belge. C’est la mission du MDM !

« Innover sans renier nos valeurs »

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