
Mouvement Droite Moderniste a pour vocation d’intégrer des politiques environnementales innovantes en Belgique en combinant pragmatisme économique, responsabilité individuelle et catalyseur technologique, tout en s’appuyant sur les spécificités institutionnelles et territoriales belges.
Voici quelques leviers d’action, adaptés aux réalités belges et à nos valeurs modernistes :
- Innovation technologique et intégration industrielle
Miser sur l’innovation pour favoriser une politique environnementale aimable sans freiner la compétitivité : soutien aux filières industrielles vertes, incitations fiscales pour l’adoption rapide de technologies propres, partenariats publics-privés pour financer la recherche et le développement en énergie renouvelable ou efficacité énergétique. L’innovation technologique doit servir d’intégrateur entre politiques industrielles, environnementales et économiques, créant des synergies plutôt que des oppositions. - Approche territoriale décentralisée
Valoriser le rôle central des communes et entités locales dans la mise en œuvre des politiques environnementales. En dotant les communes de moyens accrus (conseillers spécialisés, budgets dédiés), MDM permettra des réponses sur mesure, favorisant la proximité avec le citoyen et une adaptation aux réalités économiques locales : mobilité, urbanisme vert, gestion de l’eau et des déchets, massification de la rénovation énergétique. - Intégration transversale et principe de participation
Renforcer la transversalité des politiques en intégrant systématiquement une analyse environnementale dans tous les champs d’action publics, y compris l’économie et le social. Promouvoir l’anticipation et la concertation avec la société civile, plaçant les citoyens, les entreprises et les collectivités au cœur du processus décisionnel. - Marché et responsabilité, pas interdiction systématique
Plutôt que d’imposer des interdictions généralisées, la droite moderniste veut privilégier des incitants économiques : mécanismes de marché pour réduire les émissions (bonus-malus, fiscalité verte progressive), responsabilisation des producteurs (principe « pollueur-payeur » clairement appliqué), valorisation de l’économie circulaire et locale. - Souveraineté et efficacité administrative
Prôner la coopération européenne sur des axes stratégiques (normes communes, sécurité énergétique…), tout en renforçant la capacité d’action belge, par exemple via la sécurisation de filières énergétiques ou un traitement prioritaire des innovations nationales. - Vision positive et mobilisatrice
Placer l’environnementalisme comme moteur de croissance, d’emploi et de bien-être, non comme une contrainte. En faire un facteur de “vivre dignement dans les limites planétaires” : rénovation du bâti, verdissement des transports, alimentation locale et durable, réhabilitation des espaces verts.
En synthèse, la droite moderniste en Belgique se distingue par une vision optimiste et pragmatique, ancrée dans l’innovation, la subsidiarité, la confiance dans le marché régulé et la valorisation des acteurs locaux, tout en gardant comme objectif la convergence avec les ambitions européennes et la durabilité à long terme.

