La droite qui innove, la Belgique qui avance

Fiscalité de progrès efficace


Le Mouvement Droite Moderniste (MDM) se distingue clairement dans le paysage politique belge par la manière dont il conçoit la fiscalité : non pas comme un simple outil budgétaire ou redistributif, mais comme un levier d’efficacité, de responsabilité et d’émancipation sociale.

Orientation moderniste et ruptures

Contrairement aux partis établis (MR, PS, Les Engagés, Écolo, DéFI), dont les programmes s’ancrent dans des clivages classiques entre redistribution et compétitivité, le MDM revendique une fiscalité fondée sur l’efficacité mesurable des politiques publiques et la neutralité idéologique des instruments fiscaux.


L’objectif affiché n’est pas seulement de réduire les prélèvements, mais d’évaluer chaque impôt selon sa performance socio-économique — c’est-à-dire sa capacité à générer de la valeur, à orienter des comportements vertueux, et à renforcer la cohésion civique.

Trois traits distinctifs du modèle fiscal MDM

  • Fiscalité expérientielle et évaluative
    Le MDM plaide pour des politiques fiscales ajustées en fonction des résultats empiriques et de leur cohérence avec les objectifs sociaux, rompant avec une approche idéologique ou purement comptable.
  • Pragmatisme et justice générationnelle
    Le mouvement lie la fiscalité à une vision intergénérationnelle : l’impôt doit préserver la solidarité entre jeunes actifs et seniors sans infantiliser ni pénaliser les deux groupes. Cette idée de « fiscalité de responsabilisation » contraste avec les transferts massifs non conditionnés défendus par le PS et Écolo.
  • Rationalisation et simplification du financement public
    Le MDM souhaite réduire les niches fiscales, fusionner certaines contributions sociales et transférer une partie de la charge fiscale du travail vers la consommation stratégique (énergie, innovation, circuits courts), inspiré des modèles scandinaves mais épuré des « taxes vertes punitives ».

Originalité dans l’écosystème partisan

Sur le plan idéologique, le MDM tente de réconcilier droite économique et équité sociale via une grille de lecture moderniste, empirique et civique. Tandis que le MR s’attache principalement à la baisse des taux marginaux d’imposition et à un bouclier fiscal (50% maximum sur les revenus du travail), le MDM opère une transformation plus structurelle : refonder la relation fiscale entre citoyen et État sur la confiance, la lisibilité et la responsabilité.

En résumé

Le programme fiscal du MDM ne s’inscrit ni dans le populisme anti-impôts ni dans la logique redistributive traditionnelle. Par son appel à une « fiscalité de progrès efficace », à mi-chemin entre rigueur technocratique et humanisme civique, il confère au mouvement une originalité marquée dans le champ politique belge contemporain.

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