
Nous prônons un libéralisme pragmatiquement régulé sur le plan économique et sur le plan sociétal.
Nous voulons une économie sociale et environnementale de marché décomplexée.
Notre doctrine économique : le libre marché autant que possible, la puissance publique (l’interventionnisme de l’État) autant que nécessaire.
Dans le cadre d’un redéploiement de notre économie nous préconisons un savant dosage entre le protectionnisme réfléchi (protéger les entreprises belges), le patriotisme économique rationnel, et le libre-échange raisonné (permettre aux entreprises belges de conquérir de nouveaux marchés).
Pour nous, la mondialisation est autant une menace (pour la Belgique) qu’une opportunité !
Dans certains domaines, la Belgique doit se protéger davantage du monde d’aujourd’hui. Dans d’autres, elle doit s’ouvrir davantage au monde d’aujourd’hui. Encore une fois, il s’agit d’élaborer le bon dosage.
Selon nous, il n’y a pas de social sans création de richesses et sans faire le choix du travail et du progrès. La dignité au travail reposera sur le sentiment d’un juste retour par rapport aux efforts engagés. Nous croyons en la participation et nous voulons que la valeur créée par le travail de tous profite à tous. Ce sera un de nos chantiers prioritaires.
Le travail, le mérite, la récompense de l’effort, ces valeurs doivent redevenir un élément structurant de notre projet de société. Pour autant nous sommes autant favorables au capital qu’au travail. Parce que nous pensons que la solution au chômage passera par une refondation de l’enseignement professionnel et le recours accru au capital.
Nous voulons remettre les classes populaires et moyennes au cœur des préoccupations publiques. Ce sont elles qui, depuis vingt ans, ont subi les conséquences de la désindustrialisation et de l’automatisation des emplois.

