Voici les principaux arguments politiques que le Mouvement Droite Moderniste (MDM) avance contre le pacte européen sur l’immigration :
- Maîtrise souveraine : Le MDM critique le fait que le pacte ne redonne pas pleinement la souveraineté aux États membres, notamment à la Belgique, pour gérer de façon indépendante les décisions d’asile et de séjour. Le parti prône la recentralisation nationale et la maîtrise totale des flux migratoires, ce que le pacte ne garantit pas.
- Politique d’asile submergée : Le MDM considère que l’actuelle gestion de l’asile est captée par des jugements trop favorables et un réseau associatif subventionné qui échappent à l’État. Il souhaite une réforme radicale, incluant des quotas et une autorité unique souveraine pour limiter les abus.
- Obsolescence de la Convention de Genève : Le pacte européen s’appuie sur des conventions internationales jugées dépassées par le MDM, notamment la Convention de Genève. Le parti propose d’en revoir la portée voire d’en sortir pour adopter une législation nationale qui limite les demandes abusives et les incertitudes juridiques.
- Limites humanitaires et droits : Le MDM rejette une politique migratoire fondée sur un « laxisme compassionnel » et préfère une politique « humaine mais ordonnée », qui protège à la fois les citoyens et les vrais réfugiés, en évitant de favoriser des filières illégales.
- Coûts publics et intégration : Le pacte ne répond pas selon le MDM à la nécessité de limiter les coûts publics liés à une immigration non maîtrisée ni d’exiger une intégration ferme et effective des migrants admis.
En résumé, le MDM avance que le pacte européen sur la migration et l’asile promeut une gestion insuffisamment souveraine, permissive sur les abus en matière d’asile, s’appuie sur des textes internationaux dépassés et ne protège pas efficacement les intérêts nationaux ni la cohésion sociale, ce qui justifie un rejet clair en faveur d’une politique migratoire plus claire, ferme et maîtrisée.
