
ARGUMENTS POLITIQUES DU MDM CONTRE LE PACTE EUROPÉEN SUR LA MIGRATION ET L’ASILE
1. Un Pacte inefficace : il ne règle pas les problèmes de fond
Le Pacte prétend harmoniser, mais ne règle pas :
- la lenteur des procédures,
- l’absence de retours effectifs,
- la pression sur quelques États,
- la multiplication des arrivées irrégulières,
- l’absence de contrôle réel aux frontières extérieures.
Argument MDM : « Ce pacte complexifie. Il ne solutionne pas. »
2. Un texte trop bureaucratique, pas assez opérationnel
Le MDM peut dénoncer une architecture technocratique qui :
- multiplie les mécanismes administratifs,
- crée de nouveaux organes et couches de gestion,
- alourdit les procédures,
- reste déconnectée des réalités de terrain.
Argument MDM : « L’Europe doit être une machine efficace, pas une machine à formulaires. »
3. Une solidarité obligatoire contraire à la souveraineté démocratique
La relocalisation ou contribution financière obligatoire constitue :
- une diminution de la marge de décision nationale,
- une ingérence technocratique dans les politiques migratoires,
- une “solidarité forcée” qui oppose les États entre eux.
Argument MDM : « La solidarité doit être choisie, pas imposée. »
4. Le Pacte encourage indirectement les arrivées irrégulières
En créant des mécanismes de redistribution :
- le Pacte peut être perçu comme un signal d’appel,
- il ne réduit pas l’attractivité de l’entrée irrégulière,
- il maintient un système qui ne décourage pas les filières.
Argument MDM : « Le Pacte traite les symptômes, mais pas les causes. »
5. Absence de stratégies extérieures efficaces
Le texte n’apporte pas :
- d’accords de réadmission obligatoires,
- de centres externalisés supervisés par l’UE,
- de conditionnalité stricte dans les relations commerciales,
- de coopération sérieuse avec les États tiers.
Argument MDM : « Le Pacte n’agit pas en amont : il gère, au lieu de prévenir. »
6. Un dispositif qui ne protège ni les frontières ni le droit d’asile
Le Pacte :
- ne renforce pas suffisamment Frontex,
- n’améliore pas les contrôles extérieurs,
- ne garantit pas une distinction rapide entre réfugiés et migrants économiques,
- risque de saturer les systèmes nationaux.
Argument MDM : « Une vraie politique migratoire protège à la fois les frontières et le droit d’asile. Le Pacte ne réussit ni l’un ni l’autre. »
7. Un texte inadapté aux réalités belges
La Belgique est déjà :
- l’un des pays les plus saturés en matière d’accueil,
- un pays confronté à des niveaux d’immigration très élevés,
- une terre à forte pression urbaine et budgétaire.
Argument MDM : « Le Pacte demande à la Belgique de faire plus, alors que le pays est déjà en première ligne. »
8. Le Pacte ne protège pas l’intégration : il la rend plus difficile
Sans contrôle réel des flux :
- l’intégration devient impossible,
- les services publics s’épuisent,
- l’éducation et l’aide sociale sont sous tension,
- la cohésion civique est fragilisée.
Argument MDM : « Pour intégrer dignement, il faut maîtriser réellement. »
9. Le MDM affirme qu’il existe une meilleure voie
Le parti positionne une alternative moderniste crédible :
- Frontex renforcé,
- centres externalisés,
- réadmission obligatoire,
- procédures accélérées,
- immigration économique qualifiée et pilotée.
Argument MDM : « Nous ne refusons pas l’Europe. Nous refusons l’inefficacité. »
Synthèse
Le Pacte n’est ni efficace, ni souverain, ni clair : trop bureaucratique, trop intrusif, et pas assez protecteur. Le MDM veut une Europe moderniste et opérationnelle, pas une Europe qui empile les règles sans maîtriser les flux.
Notre refus moderniste, rationnel et pro-européen réconcilie trois éléments clés de l’identité du MDM :
- pro-européanisme lucide,
- souverainisme éclairé,
- désimmigrationnisme rationnel (non idéologique).

