L’électorat le plus susceptible de changer de vote en faveur du Mouvement Droite Moderniste (MDM) regroupe principalement trois segments : les jeunes adultes éduqués, les classes moyennes actives en quête de rénovation politique, et certains électeurs déçus des partis traditionnels de centre droit et du centre.
Groupes les plus perméables au MDM
- Jeunes diplômés et actifs urbains : Attirés par l’innovation programmatique, le discours méritocratique, l’accent mis sur la participation citoyenne, et les politiques environnementales pragmatiques. Leur lassitude face au clivage gauche/droite favorise un transfert vers une offre politique transversale et moderne.
- Classes moyennes proches du centre et modérées : Actifs, indépendants, cadres du privé comme fonctionnaires, parfois traditionnellement proches du MR, de DéFI ou des Engagés, mais désabusés par le manque de renouvellement des formations classiques. Ce public valorise la compétence, la responsabilité et l’innovation, surtout en fiscalité et économie locales.
- Électeurs « flottants » issus de l’abstention ou du vote protestataire : Ceux qui votaient auparavant pour des formations périphériques ou s’abstenaient pourraient se tourner vers le MDM si la communication mise sur la lisibilité, la proximité et l’engagement concret.
Moindre perméabilité
L’électorat plus attaché à un positionnement gauche (PS, Écolo, PTB) ou droite identitaire (VB, extrême-droite) est moins susceptible de basculer, car le MDM refuse les visions populistes et les oppositions binaires rigides.
En résumé, le socle de conquête du MDM est constitué de jeunes adultes, des électeurs modérés et classes moyennes urbaines ou périurbaines, et des citoyens désirant une alternative réformatrice et responsable à l’offre classique belge.
