Le Mouvement Droite Moderniste (MDM) cherche à concilier marché libre et protection sociale par une approche de synthèse : il prône un marché ouvert et compétitif, mais refuse le laisser-faire total et veut garantir un socle solide de protection sociale pour tous, tout en responsabilisant les individus et en luttant contre l’assistanat.
Articulation marché libre / régulation
- Le MDM défend la libre entreprise, l’innovation, et la concurrence loyale pour stimuler la croissance économique et soutenir l’initiative privée, tout en rejetant les rentes, les monopoles et le capitalisme de connivence via des mécanismes d’arbitrage public et de régulation mesurée.
- Il prône une simplification et un allègement de la fiscalité pour encourager la création d’activités et la transmission intergénérationnelle, ainsi qu’un environnement économique attractif pour les entrepreneurs et les PME.
Protection sociale rénovée et renforcée
- Le MDM ne remet pas en cause les grands piliers de la protection sociale (assurance maladie, pensions, allocations familiales…), mais fixe un objectif de responsabilisation des ayants-droits et de justice contributive : accès aux droits pour ceux qui cotisent et participent, lutte contre la fraude et fin de l’assistanat institutionnalisé.
- Il souhaite renforcer l’efficacité et la transparence du système social, rationaliser les allocations et investir dans les dispositifs d’accompagnement à l’emploi plutôt que dans l’assistance permanente sans contrepartie.
Synthèse et équilibre
- Pour le MDM, protection sociale et marché libre sont complémentaires : une économie forte et innovante alimente la solidarité, et un socle social solide permet de soutenir l’émancipation individuelle et l’ascension sociale.
- L’accent est mis sur la cohésion et la confiance civique : récompenser le mérite, garantir la dignité des plus fragiles, et organiser une solidarité ancrée dans la communauté nationale et locale plutôt que dans un universalisme désincarné.
En résumé, le MDM propose une voie d’équilibre, rejetant aussi bien le tout-marché que l’étatisme social, en s’appuyant sur l’innovation, la responsabilité et une solidarité sélective mais forte, afin de répondre aux nouveaux défis belges.
