La droite qui innove, la Belgique qui avance

MDM ne relève pas de l’extrême-droite


On peut démontrer que le Mouvement Droite Moderniste (MDM) ne relève pas de l’extrême droite en s’appuyant sur des critères scientifiques largement reconnus pour caractériser l’extrême droite et en examinant les éléments concrets du programme et du discours du MDM.

Critères scientifiques de l’extrême droite

Pour être classé à l’extrême droite, un parti doit cumuler principalement trois critères :

  • Une idéologie inégalitaire (valorisation de la hiérarchie « naturelle », exclusion sur critères ethniques, religieux, etc.)
  • Un nationalisme exclusif ou ultra-souverainiste (hostilité aux étrangers, protectionnisme identitaire)
  • Une remise en cause de la démocratie pluraliste, soit par un discours ouvertement antidémocratique, soit par des moyens autoritaires ou la limitation des droits des minorités.

Positionnement et distinctions du MDM

Le Mouvement Droite Moderniste se positionne explicitement comme un parti de droite innovante, qui propose des synthèses inédites entre libéralisme et interventionnisme, prône un humanisme civique, défend une vision pluraliste de la société et inscrit la modernité dans le dialogue démocratique, l’innovation sociale et la défense de la responsabilité individuelle.

  • Sur le plan économique, le programme du MDM tranche avec la tradition de l’extrême droite, notamment par sa volonté de réformer la fiscalité au nom de la justice et de la productivité, sans valoriser des systèmes inégalitaires naturels ou un corporatisme autoritaire.
  • Sa doctrine migratoire, même restrictive, s’articule autour du contrôle souverain et d’une désimmigration dite « rationnelle », mais elle ne développe ni nationalisme ethnique, ni exclusion systématique fondée sur la race ou la religion.
  • Le MDM se présente comme démocrate, favorable aux outils de consultation citoyenne (« antiparticratie », innovation démocratique) et à la préservation d’un État de droit fort.
  • Sur la question de l’ordre/nationalisme, il met l’accent sur l’identité nationale et la souveraineté, mais par un ancrage civique et non par un récit d’hostilité envers les minorités ou d’appel à la violence étatique.

Éléments concrets de différenciation

Contrairement aux principaux partis d’extrême droite en Belgique (comme Vlaams Belang ou des mouvements francophones marginaux), le MDM :

  • Ne revendique pas l’inégalitarisme comme fondement de l’ordre social.
  • Ne propose pas l’exclusion systématique de communautés, ni la dissolution des institutions protectrices des droits fondamentaux.
  • Ne prône ni complotisme, ni recours à la violence politique ou à l’agitation antirépublicaine.
  • Se distingue dans son discours écologique, par un “écosophie aimable”, opposée à l’écologie punitive, et non par un climatoscepticisme extrême.

Conclusion

Le MDM s’inscrit dans la famille de la droite moderniste réformiste, et se démarque clairement de l’extrême droite sur les aspects institutionnels, idéologiques et programmatiques.

Il peut y avoir des convergences ponctuelles sur la souveraineté ou l’immigration, mais ni sa philosophie, ni ses propositions ni son attitude envers la démocratie ne correspondent à la typologie scientifique de l’extrême droite.

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