Les éléments réellement novateurs du programme du Mouvement Droite Moderniste (MDM) reposent sur plusieurs aspects qui introduisent une rupture claire avec les approches traditionnelles en Belgique :
- Évaluation empirique systématique des politiques publiques : Le MDM propose de mesurer continuellement la performance sociale, économique et territoriale de chaque mesure publique à l’aide d’indicateurs concrets, ce qui transcende le traditionnel débat idéologique pour le fonder sur des résultats tangibles. Cette approche evidence-based est peu pratiquée en Belgique et démontre une volonté de rationaliser la politique économique.
- Écosophie économique productive : Contrairement aux discours écologistes classiques, le MDM défend une écologie tournée vers la production locale et industrielle, sans taxes punitives mais avec un accompagnement accru des transitions énergétiques et numériques. C’est une vision d’écologie « joyeuse et souverainiste », inédite dans le débat public belge.
- Fiscalité de responsabilisation : Le programme introduit un modèle qui valorise les comportements vertueux (emploi, investissement local, mentorat) par des incitations fiscales positives plutôt que par des sanctions ou une simple redistribution. Cette approche responsabilisante, graduée et pragmatique, se démarque nettement des systèmes existants.
- Soutien à l’économie enracinée : Le MDM promeut une économie territorialisée, qui encourage le rapatriement industriel et la gouvernance citoyenne des fonds d’investissement régionaux. Il s’agit d’un modèle d’économie locale, souveraine et sobre en ressources, peu mis en avant par les autres partis.
- Pluralité dans la gouvernance économique : Inclusion formelle des acteurs variés (chercheurs, entrepreneurs, citoyens) dans les conseils stratégiques économiques, en rupture avec la technocratie et la domination des élites partisanes traditionnelles.
En résumé, le MDM innove par son pragmatisme mesuré, son humanisme civique et sa réinvention souveraine de l’économie locale. Cette approche intégrée d’une économie efficiente, environnementalement raisonnée et démocratiquement gouvernée est une nouveauté dans le spectre politique belge.
