La droite qui innove, la Belgique qui avance

Politique économique


Le programme économique du Mouvement Droite Moderniste (MDM) contient plusieurs innovations inédites dans le contexte belge, rompant avec la logique binaire entre libéralisme classique et social-démocratie.

Ces éléments traduisent une volonté de créer un « humanisme du réel », conciliant performance économique, dignité civique et souveraineté stratégique.

1. Évaluation empirique des politiques publiques

Le MDM fait de l’évaluation économique continue un pilier de sa doctrine. Chaque politique d’investissement, d’emploi ou de relance sera soumise à des indicateurs de performance sociale et territoriale, avec ajustement automatique en fonction des résultats obtenus. Cette approche « evidence-based », inspirée du management public scandinave, est rare dans le débat belge dominé par les logiques partisanes.

2. Écosophie productive et non punitive

L’un des concepts les plus originaux du MDM est celui d’écosophie harmonieuse, une forme d’écologie économique qui vise l’autonomie énergétique et industrielle sans culpabilisation environnementale. Contrairement aux partis écologistes, elle prône l’investissement dans des transitions locales (bâtiments, PME circulaires, énergies pilotables) plutôt que des taxes ou interdictions. L’État devient accompagnateur du changement plutôt que prescripteur moral.

3. Réorientation de la fiscalité vers la responsabilité individuelle

Le MDM introduit la notion de « fiscalité de responsabilisation » : un système qui récompense les comportements vertueux (emploi, épargne longue, investissement local, mentorat) tout en décourageant la dépendance assistancielle par des incitants graduels plutôt que des sanctions abruptes.

4. Soutien aux économies enracinées

L’expression d’économie enracinée reflète une volonté inédite de replacer la production belge dans ses territoires. Cela passe par des fonds d’investissement régionaux à gouvernance citoyenne, des incitations au rapatriement industriel stratégique (notamment santé, agriculture, énergie), et la promotion d’une sobriété productive — produire moins de masse, mais plus de valeur ajoutée nationale.

5. Gouvernance économique pluraliste

Le MDM revendique une pluralité d’acteurs économiques dans la gouvernance publique : inclusion de chercheurs, entrepreneurs, travailleurs, et représentants citoyens dans les grands conseils stratégiques nationaux. Cette approche démocratique vise à déverrouiller la « particratie économique », considérée comme un frein à l’innovation.

En synthèse

Le programme économique du MDM se distingue par trois fondements inédits au sein de la droite belge :

  1. une rationalité empirique appliquée au politique (mesure avant idéologie),
  2. une écosophie économique joyeuse et souverainiste,
  3. une économie enracinée au service de la responsabilité civique.
    En ce sens, le MDM se positionne comme la première tentative cohérente de « droite expérimentale » dans le champ politique francophone belge.

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