Le Mouvement Droite Moderniste (MDM) défend une politique migratoire « plus humaine car plus ordonnée », fondée sur la clarté, la dignité et la responsabilité, plutôt que sur l’improvisation et la compassion de circonstance. Pour le parti, l’humanité ne réside pas dans le laxisme, mais dans la capacité de l’État à protéger à la fois les citoyens et les migrants réellement en danger.
Humanité par la clarté et la vérité
Le MDM estime qu’une politique migratoire honnête et compréhensible est la première forme de respect des migrants. Il propose :
- de mettre fin aux régularisations collectives, génératrices de faux espoirs et d’exploitation par les passeurs ;
- d’assurer à toute personne déboutée un retour assisté et financé dans la dignité, plutôt qu’une errance sans statut ;
- de rendre publiques les capacités d’accueil réelles (logement, soins, éducation) afin d’éviter les mensonges administratifs ou les quotas fictifs.
Humanité par la responsabilité
Pour garantir une approche équilibrée, le MDM veut transférer l’aide sociale vers un accompagnement contractuel. L’aide est alors conditionnée à :
- la participation à un parcours d’intégration (langue, valeurs, civisme) ;
- la prise de responsabilité en matière d’emploi ou de formation ;
- le respect des règles communautaires et la non-délinquance.
Ce modèle s’oppose à l’assistance passive et vise à rendre chacun acteur de son intégration dans la société belge.
Humanité dans la gestion des retours
Le MDM défend le principe du retour accompagné plutôt que coercitif : soutien administratif et financier au pays de départ, création d’un « fonds européen de réinstallation volontaire », et partenariats avec des ONG locales pour éviter les drames humains lors des expulsions.
Humanité par la souveraineté
Enfin, le MDM soutient qu’une politique migratoire « humaine » suppose de rétablir la maîtrise nationale des décisions d’asile et de séjour. Ce contrôle souverain permet selon lui de garantir la protection des vrais réfugiés et d’éviter que les filières illégales ne détruisent l’essence même du droit d’asile.
En résumé, le MDM conçoit une humanité fondée sur la responsabilité, la transparence et la dignité des personnes, plutôt que sur un accueil inconditionnel. C’est une approche qui allie fermeté souveraine et solidarité encadrée, rompant avec les politiques de compassion inefficaces des décennies passées.
« Maîtriser, pour accueillir dignement »
