
Le politique vit dans un monde fantasmé d’Alice au pays des merveilles.
Le policier, lui ou elle, vit dans la réalité quotidienne, un monde sombre : émeutes, feux, agresseurs, violeurs, tueurs, haine…
Les policiers ont une vue plus réaliste de l’état de la paix civile, de l’ordre public dans notre royaume, et de l’état de délabrement de la nation belge : ils et elles voient, vivent, un pays abasourdi par la haine de ses propres résidents (enfants).
Les politiques, eux et elles, connaissent la vérité : tous les matins le ministre de l’Intérieur lit les notes de police et celles-ci reflètent une situation très pessimiste.
Le politique connaît la vérité mais il préfère mentir à la population en général, à ses électeurs en particulier, en leur présentant une réalité alternative : l’illusoire « vivre ensemble ».
Le politique vante une société telle qu’elle devrait être idéalement. Le policier décrit la société telle qu’elle est réellement.
Les notes de police le révèlent tous les jours : les rapports entre les gens sont très durs, les gens ne veulent pas vivre ensemble. Et la part de responsabilité de l’immigration est énorme. Un ministre de l’Intérieur un tant soit peu réaliste a de quoi être préoccupé et est en droit de craindre une partition, une sécession.
Combien de temps reste-t-il avant qu’il ne soit trop tard ? C’est difficile à estimer, mais disons que d’ici cinq ans, la situation pourrait devenir irréversible…
Nous devrions déjà avoir honte d’assister au sacrifice de policiers, de pompiers, de médecins, d’urgentistes, d’infirmiers et d’infirmières, dans une jungle urbaine emplie de dégénérescence.
Nous devrions avoir honte pour les responsables publics et les citoyens complices qui laissent faire et/ou qui ne punissent pas, pour ne pas stigmatiser une population défavorisée ou une communauté turbulente.
Nous sommes collectivement coupables de tous ces quartiers abandonnés à leurs caïds, et d’avoir renoncé à l’autorité et à la défense de notre identité. Nous sommes coupables de notre lâcheté et d’avoir laissé advenir la société du « tout tout de suite » et du tout est dû.
De plus en plus de citoyens se voient déniés par leurs ministres ce pourtant irrépressible sentiment d’insécurité.
L’inversion des valeurs triomphe quand la morale perd face à la crapulerie, le travail face à l’assistanat, quand l’impunité absout les voyous, quand l’idéologie engloutit le bon sens, quand le beau, le vrai et le juste ne veulent plus rien dire pour trop d’entre nous.
Dans un pays où les obligations de quitter le territoire belge (OQTB) ne sont presque jamais exécutées, où les gens du voyage violent et dégradent les propriétés privées, et où les agresseurs mineurs n’écopent que de sursis probatoires, la loi perd sa force, le droit perd la face, la politique est une farce.
Avec des politiciens dans le déni, par calcul politique, la Belgique a la nausée, sans doute surmontée par une colère et une détermination mêlée d’espoir, mais nourrie par la peur et le dégoût. Nous allons continuer à voir ce que nous craignons de voir : médiathèques en feu, écoles saccagées, tramways incendiés, voitures vandalisées, caillassées ou encastrée dans une grande surface, policiers en civil ou en uniforme lynchés, commissariats en feu, quartiers transformés en volcan, distributeurs automatiques attaqués à la disqueuse.
La racaille rôde partout, à visages découverts. Demain, elle se victimisera de nouveau en hurlant aux contrôles au faciès, mais tous les incendiaires urbains ont tous la même dégaine.
La carte de Belgique de l’ensauvagement ne connaît plus aucun angle mort cardinal. Le péril est gigantesque. Il y a de quoi être exaspéré des excuses sociales sempiternellement avancées par les élus de la gauche progressiste (immigrationniste…) pour les hordes de sauvages qui se répandent de plus en plus fréquemment et de plus en plus violemment.
Nous rencontrons bien plus qu’un problème avec les réseaux sociaux ou les jeux vidéo. Nos codes sociaux sont littéralement aspirés dans la baïne de nos abdications : cela s’appelle une crise de civilisation. La nôtre ne parle pas à ceux qui veulent faire sécession. Ils rejettent l’État, la belgitude et le Royaume. Une sécession nihiliste, absurde, émanant d’une contre-culture et sans autre projet que de tuer le modèle que nous proposons.
Pour ajouter au supplice, la presse progressiste se gausse, l’ONU nous réclame de nous pencher sur les « profonds problèmes de racisme » de nos forces de l’ordre, tandis que nous devons reconstruire nos supermarchés, nos écoles, nos commissariats, et notre dignité nationale. Avec cette question lancinante : avons-nous encore les moyens de résister ?
Il y a une seule réponse acceptable à cette tragédie, obtenir les conditions que cela ne puisse plus se reproduire. Au « Mouvement Droite Moderniste » (MDM, nouvelle formation politique) nous y veillerons et nous y travaillerons.

