
Pour réduire la fiscalité du travail sans creuser le déficit, plusieurs options concrètes ont été mises en œuvre ou discutées en Belgique, combinant mesures ciblées, optimisation fiscale et stratégies d’emploi. Ces mesures sont bonnes, le MDM souhaite les poursuivre.
Mesures ciblées pour alléger la fiscalité du travail
- Relever la quotité exemptée d’impôt sur le revenu, afin que les bas et moyens revenus ne soient pas imposés jusqu’à un certain seuil (prévu pour passer à 15.300 euros d’ici 2029), ce qui augmente le salaire net sans baisser les taux d’imposition.
- Réduire la cotisation spéciale de sécurité sociale (CSSS) de manière ciblée pour alléger la charge sans toucher au régime général.
- Renforcer les bonus à l’emploi, en particulier pour que le salaire minimum net atteigne l’équivalent du brut, favorisant ainsi l’emploi des catégories les plus vulnérables sur le marché du travail.
Politiques pour augmenter le taux d’emploi
- Une des stratégies majeures est d’augmenter le taux d’emploi national, particulièrement chez les groupes sous-représentés (jeunes, seniors, femmes), afin d’élargir la base des cotisants et ainsi maintenir l’équilibre budgétaire sans hausse fiscale directe.
- Intégrer les pensionnés actifs dans un régime fiscal plus favorable pour qu’ils restent dans la vie active plus longtemps.
Durcissement de la fiscalité sur d’autres sources de revenus
- Rééquilibrer la fiscalité en durcissant les impôts sur les revenus du capital, sur les grosses fortunes, et en réduisant certaines niches fiscales pour compenser la baisse de fiscalité sur le travail.
Suppression ou ajustement de dispositifs fiscaux inefficaces
- Suppression progressive du quotient conjugal pour une imposition plus individualisée et juste, même si ce changement peut pénaliser certaines familles.
- Suppression de la réduction d’impôt sur certaines allocations sociales pour élargir l’assiette fiscale.
Modernisation et simplification du système fiscal
- Réforme du barème de l’impôt des personnes physiques en élargissant les tranches basses et modérant les taux intermédiaires pour plus de lisibilité et d’équité.
- Lutte renforcée contre la fraude fiscale pour préserver la base des recettes publiques.
Ces choix concilient soutien au pouvoir d’achat, encouragement à l’emploi, et responsabilité budgétaire en jouant sur la progressivité, la large assiette fiscale, et la hausse du taux d’emploi plutôt que sur des baisses générales des taux d’imposition du travail, évitant ainsi de creuser le déficit.
« Ni extrêmes, ni tièdes: efficaces »

