
Financer des mesures pour préserver la sécurité sociale sans augmenter les cotisations salariales passe par la diversification et l’innovation des sources de financement.
Taxation des revenus du capital
- Instaurer ou renforcer une contribution sur les revenus du capital et les transactions financières, afin d’élargir l’assiette du financement.
- Augmenter la progressivité de la fiscalité sur les grandes fortunes et placements, pour capter une part des ressources non liées au travail salarié.
Fiscalité environnementale et comportementale
- Mettre en place des taxes sur certains comportements ou produits (tabac, alcool, pollution, CO2), dont le produit serait affecté à la sécurité sociale.
- Utiliser les écotaxes et les recettes provenant de mesures de transition environnementale pour renforcer le financement social.
Optimisation de la fiscalité et lutte contre la fraude
- Améliorer le recouvrement fiscal et social via la lutte accrue contre la fraude et l’évasion, et par la simplification des règles.
- Réduire les niches fiscales non productives et mieux cibler les exonérations pour maximiser les recettes affectées à la sécurité sociale.
Affectation de nouvelles recettes publiques
- Flécher une partie des recettes d’autres prélèvements obligatoires (TVA, impôt des sociétés) vers le financement des champs sociaux.
- Utiliser des dispositifs sectoriels de mutualisation des cotisations patronales (ex : Maribel social), qui redistribuent des ressources sans hausse de la contribution salariale directe.
Mobilisation de la rémunération alternative
- Recourir à des avantages extra-légaux (chèques-repas, assurance groupe, éco-chèques) pour optimiser le pouvoir d’achat sans alourdir la masse des cotisations sociales classiques.
- Favoriser les dispositifs d’entreprise et les avantages non soumis aux cotisations salariales, tout en veillant à leur équité et à leur participation au financement collectif.
Ces stratégies permettent de préserver et d’adapter la sécurité sociale sans recourir à une augmentation des cotisations salariales.
« Du concret, pas des discours »

