La droite qui innove, la Belgique qui avance

Haro sur l’immigration du fait accompli!


La nation belge n’est pas (encore) morte et il nous appartient en tant que nation de dire qui nous sommes et qui nous voulons accepter sur notre territoire.
Il nous faut reprendre le contrôle.

Dans une bonne démocratie comme la Belgique, nous ne pouvons pas nous satisfaire d’une immigration subie.
Le choix doit être fait par nous.
Consciemment.
Démocratiquement.

Nous sommes inquiets face à l’obscurantisme religieux qui concerne principalement l’islam aujourd’hui.
Nous rappelons que fermer les yeux ou refuser d’affronter les questions migratoires, les interrogations sur notre identité et sur le soi-disant vivre ensemble (une légende urbaine gauchiste) qui en découlent, les communautarismes toujours plus forts (la preuve flagrante que le « vivre ensemble » est une illusion), s’apparentent aujourd’hui à une forme d’irresponsabilité crasse.

La crise migratoire nous sommes en plein dedans mais le pire est devant nous.

Quels sont les changements récents qui annoncent la crise ?
Nous avons vécu depuis le début des années 2000 une accélération très forte de l’augmentation du nombre d’étrangers en Belgique, comme dans toute l’Europe.
Entre 1970 et 2000, en trente ans, on est passé de 6,7 à 7,7 % d’étrangers en Belgique. Puis, entre 2000 et 2020, de 7,7 à 12,7 %. En 2025, 13,8% (environ 1,63 million) sont des non-Belges, c’est-à-dire des personnes résidant en Belgique sans nationalité belge (*)

La provenance géographique des étrangers, elle aussi, a changé. On estime que sur la période 2000 – 2020, la proportion d’étrangers provenant d’Afrique du Nord et d’Afrique subsaharienne est passée de 19 % à 26 % du total d’étrangers.

Pendant cette période, la population belge a augmenté de 9 % et le nombre d’étrangers a augmenté de 54 %.
Et rien dans cette évolution ne correspond à un choix politique ou à une décision que nous aurions prise.
C’est une immigration du fait accompli.

Cette augmentation rapide du nombre d’étrangers en Belgique participe amplement à l’embolie de beaucoup de nos services publics.
Un exemple : près de 50 % de l’activité administrative de la Cour d’appel de Bruxelles est liée au droit des étrangers.

Soyons factuels : cela signifie que dans un certain nombre d’endroits, les services publics ne peuvent plus fonctionner parce qu’ils sont dépassés par la pris en charge d’un grand nombre d’étrangers.

Il en va de même pour le logement d’urgence dans toutes les grandes villes belges.
On n’a jamais mis autant de logements à disposition et pourtant, la situation est celle d’une embolie de par le nombre d’étrangers à héberger.

Évoquons aussi la scolarisation dans un certain nombre de quartiers d’enfants dont très peu parlent le français ou le néerlandais.
On préfèrerait peut-être décrire une autre réalité, mais c’est celle vécue par nos services publics !

L’opinion aussi a évolué, sept Belges sur dix estiment qu’il y a trop d’immigrés.
Le débat sur l’immigration est ancien, récurrent, mais il s’inscrit dans une réalité nouvelle.

Avec trois non-dits au cœur du problème.
D’abord, on dit qu’on veut moins d’étrangers en Belgique mais lorsqu’un certain nombre de nos concitoyens le disent, ils visent en réalité des personnes qui sont administrativement belges, parfois depuis trois générations.
Ce n’est pas le contrôle de l’entrée des étrangers en Belgique qui règlera ce problème.
C’est un sujet d’intégration, d’éducation, de civisme.

Le deuxième non-dit concerne l’islam et l’islamisme. Peu de Belges considèrent qu’il y a trop d’immigrés ukrainiens, mais il y a beaucoup de Belges pour qui la question de l’islamisation est devenue un sujet: un sujet central, un sujet inquiétant, un sujet obsédant.

Enfin, il y a le non-dit du travail.
Beaucoup de Belges trouvent qu’il y a trop d’étrangers en Belgique, mais dans les restaurants des grandes villes de nos trois régions, dans l’industrie touristique, dans le secteur agricole, dans toute une série de secteurs économiques qui ne sont pas en crise et qui sont indispensables à la réussite belge, on se repose sur un nombre d’étrangers tout à fait impressionnant.

Si on ne regarde pas ces non-dits en face, on a peu de chances d’apporter des solutions crédibles et durables et de parler aux Belges.

Les instruments dont nous disposons fonctionnent mal.
La politique d’asile ne fonctionne pas bien du tout, nous ne sommes d’ailleurs même pas sûr que nous ayons une véritable politique d’asile.

L’instruction des dossiers est trop longue, les décisions sont biaisées (le taux d’acceptation du statut de réfugié est anormalement trop élevé) et interviennent trop tard, l’accompagnement de ceux que nous avons choisi d’accueillir est mal calibré et attire par effet miroir beaucoup d’autres demandeurs d’asile, y compris au sein de l’espace Schengen.

En outre, les Obligations de quitter le territoire belge (OQTB) ne sont que très rarement exécutées : seulement environ 2% des déboutés du droit d’asile sont extradés.

(*) Précisions:

• 64% de la population (environ 7,57 millions) sont des Belges d’origine belge.
• 22,1% (environ 2,62 millions) sont des Belges d’origine étrangère, souvent des personnes ayant acquis la nationalité belge ou nées de parents étrangers.
• Les étrangers d’Afrique du Nord constituent autour de 17% du total des étrangers vivant en Belgique.
• Les étrangers provenant d’Afrique subsaharienne correspondent à près de 9% de l’ensemble des étrangers en Belgique.

En Wallonie, la part totale des étrangers issus de tout le continent africain atteint 15,3%, ce qui inclut à la fois l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne.
A l’échelle nationale, ces proportions restent similaires mais avec une prédominance européenne (61,8% des étrangers sont originaires de l’UE), ce qui fait de la provenance africaine la seconde origine principale après l’Europe.

En résumé, environ 17% des étrangers résident en Belgique sont originaires d’Afrique du Nord et environ 9% viennent d’Afrique subsaharienne, soit ensemble près de 26% du total des étrangers présents dans le pays en 2025.
(Sources Statbel.gov, iweps)


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