
Les exportations d’armes wallonnes doivent devenir une priorité fédérale et régionale dans un contexte géopolitique aussi porteur !
Il y en a marre de la pression sociétale Bisounours ! Les ONG mettent l’économie wallonne et la patrie est en danger !
Les exportations d’armes wallonnes ont diminué de 32% en 2024 (à 860,7 millions € contre 1,265 milliard € en 2023) malgré un contexte géopolitique porteur principalement à cause de facteurs structurels, de mesures réglementaires et de la fin de certains gros contrats à destination de pays tiers.
Principales causes du recul
- Fin de gros contrats : La baisse des exportations wallonnes s’explique en partie par la fin des livraisons de tourelles-canons John Cockerill assemblées au Canada pour des véhicules blindés destinés à l’Arabie saoudite, réduisant fortement le volume global.
- Suspensions de licences : Des ONG ont multiplié les recours qui ont amené le Conseil d’État à suspendre ou limiter plusieurs licences délivrées à des entreprises wallonnes, notamment vers des destinations controversées comme Israël ou l’Arabie saoudite.
- Durcissement des contrôles : Sous la pression nationale et internationale, la Région wallonne a dû appliquer davantage de critères de diligence raisonnable sur le respect des droits humains, ce qui a freiné certains flux d’exportation.
Autres facteurs structuraux et conjoncturels
- Compétitivité et concurrence internationale : L’industrie wallonne de l’armement affronte une concurrence accrue, notamment vis-à-vis d’autres régions qui sont parvenues à augmenter leurs ventes (exemple de la Flandre : +60%).
- Part croissante des destinataires privés : Sur les 1.618 licences accordées en 2024, une majorité concerne des acteurs privés, ce qui modifie les circuits de distribution et peut ralentir certains volumes d’exportation vers les États.
- Opacité et manque de transparence : Le processus décisionnel wallon, qualifié d’opaque et peu contrôlé, peut induire une prudence accrue et des blocages, notamment sur les destinations sensibles ou controversées.
Destinations principales et tendances
- Sites d’exportation surtout européens : France (97,6 M€), Italie (83,2 M€), Allemagne (77,8 M€), Royaume-Uni (52,4 M€), États-Unis (47,6 M€). Plusieurs pays tiers visés par des restrictions.
- Effets indirects du contexte international : Le mouvement de réarmement européen n’a pas pleinement profité à la Wallonie, qui reste en retrait par rapport à la tendance européenne de hausse des ventes d’armes.
Conclusion
La diminution de 32% (un manque à gagner stupide pour une région en difficulté industrielle, économique et sociale) s’explique principalement par la fin de contrats majeurs, le renforcement des restrictions sur les destinations à risque, et le poids des procédures d’octroi de licences, dans un environnement marqué par la pression sociétale et juridique.

